Au nom de l’indépendance de l’information, François Bayrou soutient MediaPart

10/01/2008Par

L’une des ambitions de ce pré-site, qui était de lancer un grand débat public autour de la nécessaire indépendance de la presse, est en voie de se réaliser. 

Comment Goldman Sachs s’enrichit de la crise des «subprimes»

08/01/2008Par

Quand un acteur de « sitcom » américain fait le travail des journalistes financiers, vous savez qu'il y a un problème avec le « quatrième pouvoir ». 

Le pari économique très risqué de MediaPart, par Pierre-Albert Ruquier

Chère rédaction de MediaPart,

Je scrute votre projet depuis qu’il a commencé à émerger avec la
note d’Edwy Plenel publiée sur le Nouvelobs.com. J’ai même contacté
ce dernier à ce moment là et pour des raisons d’agenda nous n’avons
pas pu nous rencontrer. Pour planter le décor, je vous livre très
vite mon CV. J’ai 41 ans. Je suis journaliste depuis presque 20
ans. Je suis aussi entrepreneur depuis 1999, année de création de
l’agence de presse multimédia que je dirige encore.
 

ProPublica : un frère américain de MediaPart ?

24/12/2007Par

Pendant que nous commencions avec quelques confrères à mettre sur pied le projet MediaPart, un groupe de journalistes américains se réunissait à New York. Pour dresser un constat et formuler des envies professionnelles étonnamment proches des nôtres.  

MediaPart sur le web et dans la presse (2)

23/12/2007Par

Jeudi (de bon) matin, France Inter s'interroge: « Après Rue 89, lancé par des anciens du journal Libération et alors qu'Edwy Plenel s'apprête à lancer en mars MediaPart, les sites d'information en ligne sont ils en train de changer la façon de faire du journalisme ? »

MediaPart sur le web et dans la presse (1)

20/12/2007Par

Le site Nettv, qui étudie « l'impact d'Internet sur la télévision », fait un rapide tour d'horizon mondial. Après l'Espagne et les Etats-Unis, selon nettv, c'est au tour de la France d'être gagnée par « un mouvement » de fond: « de plus en plus de journalistes professionnels se lancent sur Internet ». Pour l'auteur, après Rue89 et d'autres, l'arrivée de MédiaPart est une bonne nouvelle: « C'est une expérience que l'on suivra avec curiosité, parce que son modèle économique va à l'envers de la tendance actuelle, axée sur la gratuité (...) dans le fond, personne n'arrive à prédire avec exactitude quel est le modèle économique idéal sur Internet. »

Du commentaire en général et de MediaPart en particulier, par Gaël Legadec (Ingénieur)

Dans le cadre de votre projet et de votre volonté d'utiliserles nouveaux apports qu'offre l'internet à la presse en général, il y a un point parmi d'autres qui fait ou a fait ou fera peut être débat :  la gestion des commentaires.Aujourd'hui et globalement, le gros point noir des commentaires surl'internet est leur nombre.  Un article fera toujours réagir des sensibilités et, si la possibilité en est offerte, beaucoup ne se gêneront pas pour l'exprimer, à tort ou à raison. Les systèmes de commentaires et de forums de discussions sont des systèmes qui devraient  être considérés comme obsolètes, dépassés, voire inutiles.

On ne lutte pas dans le noir, par Denis Quinqueton (Cadre)

C'était il y a quelques années, à propos de terrorisme. L'éditorial d'un magazine français, illustré de la photo d'une bibliothèque londonienne pendant les bombardements nazis. On voyait un bâtiment éventré et un homme, soigneusement habillé en train de chercher attentivement quelque oeuvre littéraire ou volume d'encyclopédie. L'éditorial était titré "We're not afraid". Je l'ai d'abord lu mi- distrait, mi-agacé : qu'est-ce qu'il nous donne encore comme leçon de morale celui-là ? Et pour une raison que je ne m'explique pas tout à fait, j'ai jeté le magazine - dans la bonne poubelle ! - au bout de quelques jours en déchirant la page de l'éditorial afin de la garder.

La Presse Française d’aujourd’hui, par Anouk Grinberg (Actrice)

    Vous me demandez mon avis sur la Presse Française d’aujourd’hui. En fait, je la lis irrégulièrement. Ce n’est pas que le monde ne m’intéresse pas, c’est qu’il n’y a plus moyen pour moi de l’aimer quand je lis les journaux. Bien sûr ça tient au monde comme il marche,  mais ça tient aussi à la manière de nous dire les choses, à cette langue quasi neutre qui croit mieux informer en se retenant d’« exister », ce qui pour moi produit des vérités à ras, des vérités sans vérité, des histoires où la présence humaine compte peu ;  en somme, des natures mortes des temps modernes. Comme si ce langage fermé sur lui-même, codé, ne  pouvait que fermer d’un tour encore le monde déjà si fermé; et comme si la presse ne pouvait pas grand-chose contre l’état du monde puisqu’elle choisit d’être son miroir. 

La culture de l’intimité, par Michel Vinaver (Ecrivain et auteur dramatique)

Au point où en est le pays de son histoire et la presse de sa déliquescence, MediaPart pourra jouer un rôle essentiel.
Ne pas sous-estimer l'importance de son attrait (notion indéfinissable...).

Le lien entre le lecteur et son journal est d'ordre intime, quasi-conjugal. Le plaisir est important dans cette relation quotidienne. Mon rapport avec Le Monde depuis des décennies était de ce type. Il s'est peu à peu perdu.
Il ne faut pas négliger la culture de cette intimité (qui n'est pas familiarité). Qu'est-ce que j'attends d'un journal quotidien? Qu'il soit mien, que j'aie envie de le retrouver jour après jour, outre les raisons utilitaires que je peux avoir...

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