Oui, nous vous demandons d'adhérer !

06/12/2007Par

Ca y est. Le projet MediaPart est sur les rails. Vous êtes déjà plusieurs dizaines de milliers à l’avoir découvert, depuis le 2 décembre, avec ce pré-site. Et, autant le dire, nous sommes soulagés et contents. Soulagés de la qualité de votre accueil, contents de voir l’intérêt que suscite, de la presse écrite à la blogosphère, notre projet qui doit devenir progressivement celui de tout un public, c’est-à-dire d’une communauté de lecteurs fidèles et d’adhérents motivés. 

Avec déjà des questions. Enormément de questions. Il y faudrait quelques jours et quelques nuits pour y répondre. Des avis contradictoires, des argumentaires fouillés, des critiques acérées, des soutiens, beaucoup de soutiens. Nous aussi faisons l’apprentissage de cette conversation : répondre sans monopoliser la parole, expliquer sans asséner, dévoiler telle ou telle facette de notre futur site mais garder quelques belles surprises…

Alors par où commencer ? Par le principal : ce site MediaPart n’existera pas sans vous. Voilà pourquoi nous vous demandons d’adhérer dès aujourd’hui. Adhérer, dans tous les sens du terme. Nous l’avons dit, nous ne cherchons pas une audience de masse, indiscriminée et indéfinissable. TF1 et les quotidiens gratuits font cela très bien. Nous souhaitons rassembler un public attentif, avide d’informations nouvelles, de traitements innovants, d’un journalisme de qualité qui offre d’autres grilles de lecture du monde. Et un public prêt à collaborer, à échanger, en proposant textes, images, sons, créations diverses. 

Adhérer c’est aussi contribuer au financement de cette nouvelle maison commune. Inutile de tourner autour du pot : oui, nous demandons à nos membres de payer pour accéder à l’intégralité des contenus et des services personnalisés que proposera MediaPart. Nous le revendiquons même. Pour mieux expliquer que la soi disante « gratuité » -c’est-à-dire la publicité- a un prix indirect, quelques conséquences très fâcheuses en matière d’indépendance et de qualité, et qu’elle n’autorise pas aujourd’hui, dans ce secteur si particulier qu’est la production d’informations, un journalisme de rigueur et d’invention. 

Adhérer, s’abonner, certains d’entre vous l’acceptent immédiatement. « Parce que j'ai toujours payé mon information, parce que j'exige des médias libres et indépendants... Je soutiens, par mon abonnement, mes conseils (si besoin) et mon enthousiasme », écrit Laurent. D’autres ne veulent pas entendre parler : « La liberté n’a pas de prix, la liberté est donc gratuite », assure dans un audacieux raccourci Tintin, mais pas Milou. D’autres encore trouvent la facture un peu lourde. Takkie Cardie : « Je ne remets pas en question le principe du paiement mais, s'il vous plaît, 9 euros par mois, quand on en gagne à peine 1000, qu'on on doit payer un loyer, qu'on a une famille, et que l'on n'est pas au chômage... » 

Nous nous expliquerons sur le montant de nos offres d’adhésion : de 5 euros par mois (moins cher qu’un paquet de cigarettes), à 9 euros par mois (un peu moins cher qu’une place de cinéma à Paris). Mais nous voulons d’abord faire cette pédagogie toute simple : l’indépendance et la viabilité économique de MediaPart dépendront de ses membres adhérents, lecteurs et contributeurs. 

Trente journalistes se mobilisent autour de ce projet. Avec un objectif : briser un certain « ronron » informatif ; échapper à cette spirale dépressive et redondante qui fait que, trop souvent, les unes des quotidiens sont rédigées en regardant les journaux télévisés de 20 heures ; que trop souvent, les bulletins radios du matin reprennent ces mêmes quotidiens ; et ainsi de suite… Enquêter, inventer de nouveaux traitements, de nouvelles hiérarchies, bousculer l’agenda officiel. C’est ce que nous tenterons, chaque jour, de vous proposer. 

Alors notre projet, disent certains d’entre vous, heurterait de plein fouet une culture Internet où la gratuité serait la règle. « Internet est une aire communautaire gratuite, je milite pour qu'il le reste », proteste Franade. Ce n’est pas le cas en matière d’information. Nous achetons déjà beaucoup sur le web, des articles, des dossiers, des archives. The Wall Street Journal, pourtant média mondial sur un marché publicitaire mondial, a fait de longue date le choix de faire payer ses contenus ; il compte 800.000 abonnés. Et si son nouveau propriétaire, Rupert Murdoch, envisage de le rendre gratuit, c’est pour mieux l’intégrer dans son conglomérat multimédias et gêner le développement de son grand rival, The New York Times. Bien d’autres titres anglo-saxons sont aujourd’hui tout ou partie payants, The Economist, The Independent, The Financial Times. Et que dire de la presse française, du quotidien Les Echos (15 euros par semaine), de Courrier International (au moins 55 euros par an) et même du très généraliste Le Parisien (12 euros par mois) ? Sans oublier Le Monde et d'autres. 

Notre projet, vous le savez, n’est pas que d’être un site d’information. Il est aussi de vous proposer des services personnalisés, des outils nouveaux, des ressources documentaires, une exploration à la demande du web. Il est enfin de créer un lieu organisé de débats et de participation. 

S’agit-il, en vous demandant d’adhérer pour mieux construire cette communauté, de se claquemurer derrière un « mur payant », dans un étouffant huis clos « entre nous » ? Surtout pas ! S’agit-il de se couper d’une des grandes richesses du web, ses réseaux, ses échanges, sa fluidité, ses rencontres de hasard ? Encore moins ! Nous avons déjà imaginé quelques solutions pour gérer de manière souple notre future zone réservée aux adhérents. Dans tous les cas, notre « maison commune » restera accueillante aux visiteurs, aux curieux, aux gens de passage. Mais, au bout du compte, cette maison ne pourra se construire qu’avec vous.

J'ai adhéré ! Je suis journaliste et je suis déçue par tout le discours formaté qu'on peut lire dans les médias. J'ai confiance dans Mediapart pour entendre un son de cloche différent ! J'ai hâte de vous lire !
Christelle

J'ai adhéré, je suis étudiant et je crois que la liberté et l'indépendance de la presse est une nécessité. Merci de la part de tous ceux qui veulent lire une information objective.
stanislas s.

J'ai pris le temps de visionner les vidéos de votre équipe. Au-delà de la réelle motivation, de la parfaite conscience des problèmes actuels du journalisme et de la volonté de les dépasser qui règnent dans chacune d'elles, deux ont particulièrement attiré mon attention: celle d'Edwy Plenel et celle de Gérard Desportes. Je répondrai à Gérard Desportes dans son propre article et me contenterai de revenir ici sur l'intervention de Mr Plenel qui résume la mission de MediaPart par ses derniers mots: "une exigence radicalement démocratique."

Je pense que l'information telle que la conçoit Edwy Plenel ne constitue pas seulement un droit mais une partie de l'essence de la démocratie, d'où la première difficulté, selon moi, de réserver cette information à quelques adhérents. La deuxième se situe dans le fait que vous entamez clairement et de fait, une lutte, un combat contre un système, contre un régime et qu'il sera dur, je dirai même impossible, de préserver à la fois une objectivité, une liberté dans l'information que vous allez fournir, et la sensibilité politique de certains de vos adhérents.

La seule communauté possible sur Internet est la communauté de tous. Je crains, avec cette formule d'abonnement, de vous voir devenir, par souci économique, des esclaves devant contenter des milliers de petits maîtres.

@Franade.

Je vous cite:

"La seule communauté possible sur Internet est la communauté de tous. Je crains, avec cette formule d'abonnement, de vous voir devenir, par souci économique, des esclaves devant contenter des milliers de petits maîtres."

L'idée est remarquablement bien exprimée et le risque est réel.

J'ai payé par engagement, non pour la simple nécessité de permettre une relative sécurité matérielle de journalistes indépendants, mais pour construire un lieu de partage entre lecteurs engagés. Ensemble, sur base d'une information plus complète, journalistes et lecteurs nous pouvons construire une communauté de points de vue, établir une base dans laquelle mûrira notre force sociale collective. Le moment venu nous verrons le moyen de sortir nos dossiers "hors du club" et nous adresser à la "communauté de tous".

Amicalement,
bien à vous

Payer pour être informé.

Voilà qui, à priori, et depuis peu de temps - si on se positionne sur l'échelle
de l'histoire du journalisme; semble tout sauf démocratique
et extrêmement élitiste.

Alors, on parle de la formidable communauté d'internet...

Bien.

Dans un monde internet/informatique qui, d'abord,
a proposé des applications informatiques parfois gratuites, souvent payantes;
puis des systèmes d'exploitations complets et d'un niveau professionnel
parfois gratuits, souvent extrêmement coûteux;
puis des services Internet de tous types
( informatifs, service de recherche, de réseaux sociaux, de publication )
pour la plupart gratuits...;

Il y a pourtant une distinction très importante à faire entre toutes
ces applications et ces services : il y en a qui sont gratuits... et il y en a qui
sont "Libres".

Dans ce monde du Libre, si la plupart des ressources
( applicatives, culturelles, ... ) sont accessibles gratuitement, la
définition propre du Libre n'a pour autant jamais intégré ni même
évoqué la notion de gratuité.

Ces ressources sont nées de la bonne volonté de passionné-e-s, d'abord,
de l'énorme soutien/contribution d'entreprises parfois multinationales
ensuite.
Pour la simple raison que contribuer au développement du monde du Libre
en déployant ses ressources (humaines ou autres) s'est avéré rentable.

Les contributeurs du monde du libre sont presque toujours des
passionnés poursuivant une sorte d'idéal.
Aussi quand ils ne sont pas directement rémunérés pour leur travaux,
ils pratiquent sur leur temps libre, en dilettante
tout en ayant un poste en entreprise pour lequel ils sont payés.
N'oublions pas tout de même les contributions remarquables
apportées par les chercheurs et leurs étudiants en université.

Tout ça pour en venir là: ces gens ci ont de quoi manger.

Revenons maintenant au monde du Journalisme.
S'il existe encore ( et j'espère pour longtemps encore, mais là n'est pas le débat)
une presse papier; personne ne conteste aujourd'hui le fait d'avoir
à payer son journal. Et cela alors même que désormais coexistent des "gratuits".
( qui n'ont d'ailleurs de gratuit que le nom. Pour simple exemple relevé par les
décroissants : un gratuit, c'est du papier pris par n'importe qui, jeté n'importe où,
consommé n'importe comment, qu'il faut ensuite ramasser et recycler; bref les gratuits
ont déjà un coût sur nos impôts locaux, même minime ).

Si une certaine partie de la presse papier payante peut rémunérer ses journalistes grâce
au prix de vente en kiosque de son journal ( Charlie Hebdo, Le Canard, la Décroissance, ... );
l'autre n'y parvient pas et doit intégrer dans son modèle économique d'autres apporteurs :
la publicité, l'introduction de grands groupes dans leur capital, .autres ?
Autant d'entraves implicites et insidieuses à leur ligne éditoriale.

Quant à la presse papier gratuite, elle n'a aucune ligne éditoriale et vient caricaturer la caricature
" Le journal de ce matin: Vite pensé, vite écrit, vite lu, vite oublié. " (Jules Renard)

Maintenant, qu'en est - il de la presse sur internet ?
Un journaliste, sur internet ou sur papier, avant de rédiger son article, devra
faire ses recherches, passer du temps au téléphone, en déplacement, etc.

Tout ce temps passé à l'enquête et à la réflexion doit être rémunéré.
Notre journaliste doit pouvoir manger, payer son loyer pour pouvoir
exercer son métier librement : Internet ou pas.
Quand lecteur paye son journal, son information,
il paye son journaliste et lui garantit son indépendance.
Je crois que c'est là ce qui est demandé ici.

Dans un monde idéal une information objective, constructive et pensée
devrait être accessible à tous.

Nous pourrions suggérer la chose suivante :
un autre mode de financement ( en plus ):
5 euros jeunes/chomeurs/etc, 9 euros tout le monde, 15 euros soutien.
OU
9 euros + une certaine somme venant ouvrir l'accès à ceux qui voudraient
bien pouvoir payer, mais qui ne le peuvent pas.
( pour le coup, c'est une idée très vite pensée, et qu'il faudra peut être oublier tout aussi vite )

En conclusion, il faut faire extrêmement attention à la notion du gratuit sur internet;
Seuls les applications et services gratuits issus du monde du Libre le sont réellement.
La confusion est vite faite et internet est tout sauf gratuit.

Vous avez largement raison, et j'ai tenté d'expliquer les mécanismes que vous décrivez dans mon article "Des Tuyaux, des Contenus : ce que l'on paie et le reste..." (http://www.mediapart.fr/atelier-journal/article/des-tuyaux-des-contenus-...).

C'est bien en ayant en tête la question du "libre" que nous réfléchissons dans Mediapart. Et notez que même Wikipedia demande à ses "utilisateurs" de contribuer (librement, ce qui est une différence avec notre modèle, mais le type de contenu est différent, je m'en explique dans ce texte).

Merci de votre contribution !

Je suis tenté d'adhérer, mais ce qui me freine le plus c'est l'abonnement tacitement reconductible.

"Vous pouvez à tout moment résilier votre adhésion en adressant une lettre recommandée avec accusé de réception" : on peut s'abonner très facilement mais si je comprends bien c'est compliqué d'arrêter. Ou bien je me trompe ?
Peut-on s'abonner sans reconduction tacite ?

Alexis

il me semble qu'il est écrit qu'à n'importe quel moment, tu peux envoyer un courrier pour stopper
ton abonnement.

Il est vrai, c'est vache, on clique trois fois pour s'abonner et en revanche il faut se rendre à la poste
et débourser x euros pour se désabonner.

mais ce n'est pas "compliqué" non plus, on n'est pas chez free.

Les abonnements annuels sont presque tous tacitement reconductibles :
le forfait mobile, le pass navigo pour les parisiens, le forfait internet,
les cartes cinéma illimité

tout est fait pour garder le client. c'est de bonne guerre, c'est du commerce.

Là ou cela devient du commerce brutal voir illégal, c'est lorsqu'il faut payer
pour se désabonner. ( free, france telecom il y a encore peu de temps, etc )

Maintenant si je comprends bien tu voudrais une sorte d'abonnement au mois.
Théoriquement c'est possible. Tout est possible.
Dans la pratique, cela peut s'avérer compliqué.

cas A : tu prends un abonnement reconductible à partir d'avril et tu envoies un courrier
pour arreter ton abonnement en novembre car tu en as marre.

au mois d'avril 2008 : tu payes 9 euros, tu as acces au contenu du site rédigé au mois d'avril ( noté contenu 04/08 )
au mois de mai 2008 : tu payes 9 euros, tu as acces au contenu du site rédigé au mois d'avril + le
contenu du mois de mai : contenu 04/08 + 05/08
au mois de juin : ... juillet... aout... septembre... oct...

au mois de novembre : tu payes 9 euros, tu envois ta lettre,
tu as acces au contenu 04/08, 05/08, 06/08, 07/08, 08/08, 09/08, 10/08, 11/08

au mois de décembre : comme ils ont reçu ta lettre, tu ne payes plus 9 euros et tu n'as pas acces au contenu du mois de décembre: 12/12
En revanche la question à poser à mediapart : comme ils ont "fermé" ton compte,
as tu encore accès aux mois que tu as payé ( d'avril à novembre ) ?

cas B : Mediapart autorise l'abonnement au mois, non reconductible tacitement.
au mois d'avril 2008 : tu payes 9 euros, tu as acces au contenu du site rédigé au mois d'avril ( noté contenu 04/08 )

au mois de mai 2008 : tu payes 9 euros, tu as acces aux contenus 04/08, 05/08

au mois de juin 2008 : tu ne payes pas : tu n'as donc pas acces au contenu
06/08, mais as tu encore acces aux contenus 04/08, 05/08....?

au mois de juillet 2008 : tu payes à nouveau tes 9 euros : tu as acces au contenu : 07/08
comme tu as rouvert l'abonnement, as tu encore l'acces 04/08, 05/08 et surtout
te donnent ils le droit d'avoir accès au contenu 06/08 que tu n'as pas payé
(geste commercial::))?

Techniquement, à priori, je pense qu'ils n'ont pas du tout envisagé ce genre de solution,
( ce n'est qu'un avis, il faudrait leur poser la question )
mais plutot la suivante : quand tu payes, tu as acces à tout, quand tu ne payes pas (plus), tu n'as (plus) acces à rien.

Maintenant, ce qui pourrait être envisageable serait en chaque fin de mois d'éditer un fichier
pdf qui serait envoyé par mail à tous ceux qui ont payé leur abonnement du mois.

Comme ça, personne n'ira râler.

Je suis également tenté , mais la lettre recommandée n'est pas pratique pour quelqu'un comme moi qui habite a l'étranger. De plus je n'en vois pas l'intérêt.
J'ai d'autres abonnements qui sont résiliables par internet, je ne crois pas que cela pose de problème.

Je suis tout à fait pour les modèles de contenu payant sur le web, il est donc probable que je m'abonne, sans doute après avoir "compris" la ligne éditoriale.

Par contre effectivement, si il faut une lettre recommandée pour se désabonner cela me refroidit grandement !!

Les modèles de contenus payants sur le web pour avoir une chance de fonctionner doivent être le plus fluide possible, introduire le moins de "friction" possible : c'est à dire tout gérer par clicks !

Pourquoi cette histoire de lettre ?

Si c'est effectivement le cas, il est clair que je ne m'abonnerai pas.

D'autre part il me semble que la "période de référence", et de paiements récurrents associés devrait être le mois, et non l'année

Ne pas etre financierement dependant de la publicite mais uniquement des lecteurs, c'est placer le critere de qualite editoriale plus haut que celui de rentabilite. L'autonomie financiere est la condition de la liberte.
Cependant, il me semble que de fixer ainsi les prix a priori est une etrange logique dans un monde virtuel ou vont et viennent les lecteurs. Il serait interessant de reflechir a adapter le prix de l'abonnement au nombre d'abonnes. Plus les abonnes sont nombreux et le journal de qualite, plus le prix de l'abonnement sera bas, et plus le nombre de lecteurs sera important, cercle vertueux.

Ce "monde" n'a rien de virtuel, il faudrait un peu arréter avec l'emploi ATROCEMENT imbécile de ce terme, il n'y a là qu'un nouveau media. Le XIXeme avait sa "fée électricité" aujourd'hui on a la bêtise de l'emploi du terme virtuel, qui reflète bien la niaiserie actuelle : ça se veut sérieux alors que c'est complètement stupide.

Excusez ce ton mais il y a là vraiment quelque chose qui m'insupporte (et cela depuis le début)

Quand à l'aspect sur le prix, le prix fait aussi parti du concept, il peut évoluer certes comme ailleurs

Un dernier point : je suis pas hyper fan du nom "MediaPart"

Jusqu'a present, je n'ai pas encore croise de site web en me promenant dans la rue, mais peut-etre une autre fois.
L'idee d'un prix variable est de subsituer a une logique de profit une logique de qualite, l'argent n'est la que pour financer la liberte et rien de plus, pas de profit.
Je trouve aussi que le nom MediaPart n'est pas tres attrayant, et se place a la marge, a part, alors que le site se veut nouveau media.

"le prix s'oublie, la qualité reste" disait l'un des personnages des Tontons flingueurs.

Concentrez vous donc sur la production d'analyses accessibles (cad pas 3 pages écrites avec un vocabulaire hermétique), sur la recherche d'une information libre de la pression de l'actualité immédiate, faites nous découvrir autre chose que les sites d'infos gratuits et la question du prix disparaîtra.

Marc, impatient de vous lire

Pour intervenir dans le débat je me permets une remarque.
Je suis un AMAPIEN convaincu ( Achat de panier bio) et le principe me parait être
le même. Quand je m'engage avec le producteur c'est pour lui garantir que je le soutiens, dans la démarche d'une alimentation saine et biologique. Si la saison est productive je suis gagnant si la saison et médiocre je suis solidaire de ce producteur qui ose défier la productivité et la rentabilité pour m'offrir un vrais plaisir de gout et
de santé. Si je puis me permettre ce raccourci, j'ose espéré que cette aventure me replacera dans les même condition que l'agriculture biologique. Une légère angoisse sur le futur mais un réel espoir de croquer avec plaisir et gourmandise dans ce fruit qui aujourd'hui est défendu.

"Jusqu'a present, je n'ai pas encore croise de site web en me promenant dans la rue, mais peut-etre une autre fois."

Ben il faut prendre un téléphone plus moderne par exemple, sinon il y a les panneaux d'affichage aussi, c'est exactement la même chose, "le mystère est dans les lettres" comme dirait l'autre

j aimerai dabord apprécié avant de mettre 9 euros par mois : pour voir la qualité de votre site .. Avoir droit a rester au moins une journée puis apres je ne ferai ma petite idée ...

2 images pour vous décider peut être!!

C'est une auberge espagnole vous y trouverez ce, que vous aurez contribué a y apporter.

C'est un pari sur l'avenir et comme au poker il faudra payé pour voir.

Si cela et aussi sincère que je l'espère nous sommes gagnants. Et si cette entreprise n'est pas à la hauteur nous n'aurons qu'a pas renouveler notre soutien.

Que celui qui le sait déjà, me jette la première pierre.

Par contre là ou vous avez raison, c'est que en cette période de cynisme néocons je prends le risque d'être déçu si c'est une manœuvre. Mais il n'est pas question que je tombe dans le même travers et je reste résolument optimiste.

GRATUITE, ACCESSIBILITE,INDEPENDANCE DE LA PRESSE ET DES MEDIAS.

Une fois de plus, le serpent se mord la queue.

Faut il le rappeller, l'information a un coût que la gratuité du Web ne saurait remettre en cause.

L'information doit être accessible. Mais accessible de quelle manière ?
par son coût ? et on repart à la case départ,
par le fait de pouvoir être appréhendée ? et cela pose le problème des incapacités de celles et ceux privés de sens ou de mouvements?
par le traitement de la forme du contenu? et c'est la question de la définition d'un lectorat qui revient en surface.

L'information doit être indépendante, et c'est le choix des décideurs qui s'invite aux débats.

Quelques propositions tout de même puisque c'est le but.

Vouloir centrer l'information sur les 4 piliers que sont la culture, le social, l'économie et le politique n'est pas en soi un scoop, en l'occurence, tout dépendra du traitement de l'information que proposera Mediaspart

Ouvrir des horizons nouveaux en multipliant les points de vue, faire parler le citoyen lamda de Paris, Milan, Dusseldorf, ou Barcelone, sur des sujets de politique française, de politique Européenne, voilà ce qui pourrait faire une ouverture certaine à la sempiternelle compilation des médias français et étrangers.
Ce n'est pas une entreprise aisée certes, mais enfin le défi mériterait bien qu'on s'y attelle, ne serait ce que pour offrir une (petite) porte de sortie à cette Europe des technocrates,succédané des politiques européennes en berne

J'ai adhéré et pourtant je suis un adpète du téléchargement gratuit!
Alors me direz-vous comment "une racaille", passible de 3 ans de prisons et de 300000 euros d'amende pour avoir téléchargé quelques musiques et vidéos, a-t-il pu débourser 90 euros? Bien parce que contrairement aux grandes majors, le journalisme me semble nécessicité d'une aide afin de reconquérir son indépendance. Indépendance qui lui fut retirée à coup de millions d'euros dépensés par des millardaires afin de racheter les journaux majeurs français.
J'ai donc adhéré à ce projet qui me donne beaucoup d'espoir pour le renouveau du journalisme indépendant.
Bon courage à tous ;-)

Une "racaille" numérique...

Il est dommage que le principe de l'adhésion soit rigide car dans l'esprit la démarche
est trés interessante et les sentiments apparaissent nobles.Avec les espaces de liberté qui se restreingent et les lieus portés sur la reflexion,le dialogue,l'expression des pensées et l'échange sont aujourd'hui verrouillés
Votre action est salutaire

j'adhère. en espérant beaucoup d'une "presse LIBRE" sans concession, ma première activité du matin ; lire les journaux en ligne....je dois dire que depuis quelques mois j'ai l'impression de lire du copier coller ......le monde,libé.....le grand formatage des cerveaux!

J'adhère car votre projet est celui de journalistes qui se veulent indépendants des pouvoirs financiers. Faites-nous un vrai travail d'informations vérifiées et d'enquêtes approfondies. Je suis impatient de vous lire !

Bonjour,

RESPECT LIBERTÉ CRÉATION

Je suis émerveillé par la Création ( celle de celui que certains appellent Dieu ) et je crois que la seule réaction saine d'un humain est de participer à cette Création en créant à son tour dans tous les domaines, pour ainsi rendre sa vie et celle des autres, la plus agréable possible. Car, créatures que nous sommes, il est fort probable que nous n'aurons JAMAIS d'explications sur les intentions du Créateur de cet Univers.

Je vais donc adhérer avec enthousiasme à votre projet, et serai participant avec tout mon coeur.

Belle journée à toutes et tous.

Michel Zim

Aie besoin d'un autre son de cloche que les sempiternels reprises de dpèches AFP et autres. juste penserez vous à vos "compatriotes" des"regions ultrapériphériques". Thimbé raid
claude

je paye donc je suis, cqfd de la libre entreprise d'information.
Si vous comprenez soyez gentil de m'éclairer.
Jean

J'adhère car je souhaite une autre information.
Et je trouve très surprenant que certaines personnes ralent parcequ'il faut payer.
Qui travaille gartuitement ? Il est tout à fait légitime que des journalistes soient payés pour leur travail.
Je ne comprends pas la polémique !

Bonjour à toute l'équipe

Bravo pour cette initiative tant attendue.

J'ai travaillé au Monde dans l'équipe d'Hélène Née de 1995 à 2005.

Je me souviens de cette période riche en émotions et expériences marquée par le dynamisme d'une nouvelle équipe dont vous faisiez tous partie.

Je me réjouis de voir cette équipe se remettre sur les rails.

J'habite maintenant à Dublin. Si je peux participer à mon niveau à votre collecte d'infos (France vue d'Irlande - pays anglo-saxon s'il en est), je n'y manquerais pas.

Bien à vous.

Yolaine Maillet