Le prix de la liberté

02/12/2007Par
Auteur: 
Edwy Plenel

Nous avons besoin d'une nouvelle presse en France, et MediaPart est ce projet. Vous en découvrirez progressivement les contours sur ce pré-site, jusqu'à la sortie, début 2008, du site définitif. Né de la rencontre entre des professionnels du journalisme et des spécialistes du Web, il cherche à inventer une réponse aux trois crises – démocratique, économique, morale – qui minent l'information en France, sa qualité et son utilité, son honnêteté et sa liberté.

Notre présidentialisme exacerbé, qui réduit la politique de tous au pouvoir d'un seul, ruine l'esprit démocratique, corrompt l'indépendance des hommes et dévitalise l'expression de la liberté. Il impose son agenda à l'information, son omniprésence aux médias et son oligarchie financière aux entreprises de presse. Dans cette culture politique-là, un(e) journaliste est forcément un adversaire qu'il faut séduire ou réduire, vaincre dans tous les cas.

Economiquement, la presse quotidienne française est entraînée dans une spirale dépressive sans fin. C'est le règne du perdant-perdant : des déficits qui se creusent, des lecteurs qui s'en vont, des recettes publicitaires qui se réduisent et des plans sociaux qui se répètent, privant les journaux de leur capital le plus précieux – l'expérience de celles et ceux qui les font. Economie et politique vont de pair : une presse fragile est une presse faible.

Tout semble fait, aujourd'hui, dans ce pays-ci, pour démoraliser le journalisme, ses valeurs, ses idéaux, sa jeunesse en somme. Certes, les résistances ne manquent pas, au sein des rédactions, dans certains hebdomadaires ou sur les sites indépendants. Mais le rapport de forces général semble d'autant plus défavorable qu'à cette crise spécifiquement française s'ajoutent les bouleversements induits par la révolution industrielle dont Internet est le symbole. Les anciens modèles économiques volent en éclats, les vieilles cultures professionnelles sont déstabilisées et le journalisme de qualité peine à trouver ses marques dans ce tourbillon.

Face à ce triple défi, le projet MediaPart se veut l'invention d'une réponse en forme d'espoir : non seulement une presse éditorialement libre et indépendante économiquement, mais surtout une presse profondément repensée et totalement refondée. Ni sous-produit numérique de la presse papier, ni média de complément des titres existants, le rêve que nous caressons est la création d'un journal en ligne, de qualité et de référence, qui se suffise et vous suffise. Désormais soumis à vos avis, commentaires et contributions sur ce pré-site, l'avenir de ce projet est entre vos mains.

Le journalisme dont nous nous réclamons s'inscrit dans une longue tradition. Son ambition est de fournir les informations d'intérêt public qui nous sont nécessaires afin de rester libres et autonomes, maîtres et acteurs de nos destins, individuel et collectif. Sa première obligation est à l'égard de la vérité, sa première loyauté envers les citoyens, sa première discipline la vérification et son premier devoir l'indépendance. Mais il ne suffit pas de revendiquer cet héritage pour lui rester fidèle. Car notre métier ne peut plus être pratiqué d'en haut, tel un argument d'autorité qui ne souffrirait pas la discussion, ni entre nous seuls, comme une histoire pour initiés qui tiendrait à distance ses lecteurs.

Avec l'avènement du média personnel, la révolution d'Internet a fait tomber de son piédestal le journalisme qui prétendait avoir le monopole de l'opinion. S'il l'avait oublié, il lui a fallu réapprendre, parfois à ses dépens, que le jugement, le point de vue, l'analyse ou le commentaire, l'analyse et l'engagement, l'expertise et la connaissance ne sont pas sa propriété exclusive. C'est une bonne nouvelle, car le voici ainsi remis à sa juste place, celle qui fonde sa légitimité démocratique : chercher, trouver, révéler, trier, hiérarchiser, transmettre les informations, les faits et les réalités, utiles à la compréhension du monde, à la réflexion qu'elle suscite et à la discussion qu'elle appelle.

En redonnant vigueur et force à ce travail d'information, d'enquête et d'explication, de terrain et de contextualisation, le projet MediaPart propose de défendre le journalisme tout en l'invitant à se remettre en cause dans un partenariat inédit avec des lecteurs contributeurs. L'univers francophone de l'information en ligne attend encore l'invention d'un site participatif de qualité et de référence, associé à un journalisme revendiquant les mêmes principes. Grâce à Internet, dire qu'une presse vraiment libre est celle de ses lecteurs fidèles peut ne plus être un vain mot, un argument démagogique ou un cliché commercial. Mais à condition d'échapper à la masse anonyme et de sortir de la foule vengeresse pour construire un public conscient et impliqué, partageant des valeurs communes et nouant une conversation démocratique.

C'est pourquoi le projet MediaPart s'avance à contre-courant de la vulgate dominante selon laquelle il n'y aurait qu'un modèle viable sur le Net, celui de l'audience et de la gratuité. D'abord, cette pensée unique repose sur un mensonge : le gratuit ne l'est pas, non seulement parce qu'il est financé par la publicité, mais surtout parce que vous ne cessez de payer, souvent trop cher, les équipements, les abonnements, bref les tuyaux qui donnent accès à ces contenus prétendument gratuits. Ensuite, elle véhicule l'illusion que tout se vaut puisque tout serait gratuit, le meilleur comme le pire, l'information pertinente comme la rumeur infondée. Enfin, dans sa course au plus grand nombre, elle tire vers le bas l'information, l'uniformise et la banalise, la malmène et la dévalorise.

Il en va ainsi de la liberté de l'information comme de sa valeur. Adhérer au projet MediaPart, c'est payer pour les garantir. C'est d'abord acheter la promesse d'une information exigeante, sans dépendance publicitaire ni courbe d'audience. C'est ensuite acquérir le droit de participer à un média totalement inédit, d'appartenir à sa communauté de lecteurs et de contributeurs, de faire vivre soi-même l'information, la réflexion et le débat. C'est enfin construire durablement l'indépendance de cette nouvelle presse, radicalement démocratique.

Il ne s'agit donc pas seulement de résister, mais aussi d'inventer. De découvrir de nouvelles terres, d'arpenter de nouveaux continents, de fonder de nouveaux modèles pour mieux sauver les traditions et les héritages qui nous tiennent à cœur. Ainsi, durant la longue marche qui nous a menés à ce projet, nous avons souvent pensé au Combat d'Albert Camus, ce quotidien issu de la Résistance et né à la Libération quand brillait l'espoir de refonder la République par un surcroît de démocratie, de solidarité et d'humanité. « Notre désir, écrivait Camus dans Combat, le 31 août 1944, d'autant plus profond qu'il était souvent muet, était de libérer les journaux de l'argent et de leur donner un ton et une vérité qui mettent le public à la hauteur de ce qu'il y a de meilleur en lui. Nous pensions alors qu'un pays vaut souvent ce que vaut sa presse. Et s'il est vrai que les journaux sont la voix d'une nation, nous étions décidés, à notre place et pour notre faible part, à élever ce pays en élevant son langage ».

D'un siècle à l'autre et d'un média à l'autre, du papier au Web, le programme reste inchangé. Je ne sais si cette référence nous portera chance, puisque Combat fait partie de ces espérances trahies dont l'histoire de la presse est encombrée. Quand, refusant de se compromettre, Albert Camus reprit sa liberté de journaliste, il eut ce mot : « Au moins, nous n'aurons pas menti ». D'ores et déjà, au seuil de cette aventure qui devient la vôtre, nous pouvons dire qu'au moins, nous n'aurons pas renoncé. Mais, demain, quand vous aurez été nombreux à relever ce pari avec nous, à croire comme l'équipe qu'il rassemble à ce projet, à son ambition et à son réalisme, nous pourrons ajouter qu'au moins, nous ne nous sommes pas trompés.

On n'est pas obligé d'être d'accord avec tout ce qui est dit ci-dessus et ailleurs sur le site (notamment en ce qui concerne la gratuité...), mais un nouveau projet de média est toujours une excellente nouvelle et celui-ci montre qu'Internet reste un terrain d'exploration formidable. Alors bonne chance à Mediapart.

François Bourboulon (Metrofrance.com)

Merci pour ces encouragements confraternels ! Quant au débat sur la gratuité, vous pouvez voir en lisant, par exemple, l'article de Benoît Thieulin que nos positions ne sont pas dogmatiques. Elles tiennent à notre projet rédactionnel et participatif. De toute façon, ce pré-site est fait pour alimenter et faire vivre ce débat. A bientôt sur mediapart.fr !

Merci de cette initiative qui nous donnera un peu d'air...et bonne chance !

Louise

Voici un projet ambitieux et motivant

A nous de l'aider à prospérer en adhérant, certes, mais aussi et surtout en participant !

Gérard

bonne chance.

Bravo à tous ! J'espère que c'est le début d'une grande aventure et je ne doute pas que ce média tiendra toutes ses promesses

cordialement

Un rayon de soleil perce les nuages toxiques amoncelés. Un bon vent vous porte. Je suis du voyage !

Je vous souhaite de tout coeur de réussir dans votre entreprise, je le souhaite pour vous et pour nous.

Clairement il y a matière et grand est le besoin d'une source independante de qualité.

Cela dit ma première réaction à chaud, c'est que 9 € par mois c'est un tarif assez élevé, pour une entreprise qui comporte certes des individus de qualité et qui ont fait leurs preuves, mais qui débute.

Il me semble que le prix de 5 € par mois, soit 1 euro de moins que le monde.fr est un prix correcte pour un début.

Je comprends votre message sur le meilleur et le pire que peut véhiculer internet, je comprends aussi bien sûr que vous fustigiez la gratuité qui accompagne internet qui complexifie l'équilibre financier à trouver pour toute entreprise.
Je comprends également que gratuité signifie publicité et que pour une entreprise à la recherche de son indépendance qui fait la valeur de son contenu, la publicité peut apparaître comme un "mauvais maître" potentiel.

Mais il est difficile d'être complètement à contre courant, et internet est un courant tres fort qui peut le meilleur et le pire et contre le courant duquel il est difficile de vouloir ramer coûte que coûte.

Mieux vaut le domestiquer, et trouver un équilibre respectueux des valeurs de chacun, c'est plus sur si l'on veut durer dans la qualité ce que je vous souhaite de réussir pour vous et pour nous.

un citoyen lambda

http://citoyenlambda.blog.lemonde.fr

Bravo à toute l'équipe.
Et surtout bon courage pour l'océan à traverser. Avec au bout l'espoir d'y trouver un nouveau continent.
on attend ca avec impatience !

On y va...

Bravo et grand merci pour votre initiative ! Mais je connais beaucoup d'adhérents potentiels (ni chômeurs ni étudiants) qui vont buter sur les 9 Euros mensuels, les temps sont durs...

Bonjour,

Les temps sont durs, et pour tous.

Je partage l'opinion de Gabrielle.
Même le tarif chomeur à 5 euros peut devenir trop lourd.
Il y a les non chomeurs sans emploi, les rmistes, les retraités, les surendettés, les handicapés n'ayant que l'allocation handicapé... et peut être d'autres cas comme les familles nombreuses dont un seul parent a un emploi (et au smic), etc. Ceux là n'entrent pas dans la catégorie chomeur ou moins de 25 ans...

Sans entrer dans une notion de charité (de solidarité) il y a 2 façons de considérer ce problème :
- il s'agit néanmoins d'un lectorat potentiel intéressant
- un journal n'est pas un restaurant du coeur.

Au choix.

Mais vouloir faire un journal nouveau avec une approche moderne et sociale sans réfléchir à cet autre aspect de fracture, fracture économique ici ....

Cordialement.

Je vous ecris dans ce commentaire ce qui n'est pas tres adapte mais les deux
adresses mail contact et serviceadhesion generent un message d'erreur.

Tout d'abord bravo et bonne chance pour ce nouveau journal.

Cependant, je viens de regarder les conditions d'adhesions. Elles semblent
extremement complexes.

Par exemple si je m'abonne pour un mois en attendant le
lancement et que je souhaite pas la suite prendre un abonnement
annuel je sois d'abord denonce par courrier recommande l'abonnement
mensuel.

D'autre part il ne semble pas possible de ne pas s'abonner un mois par
exemple et de reprendre l'abonnement le mois suivant.

Cela me semble de nature a decourager les abonnements surtout pour le
lancement.

Ne pourriez vous pas :
1) supprimer l'usage du recommande (je n'y ai jamais ete contraint
lorsque j'ai ete abonne a des publications).
2) permettre un systeme souple autorisant le changement de formule
3) permettre la suspension de l'abonnement (ou en tout cas, le fait de
se desabonner aisement et de pouvoir ensuite se reabonner).
4) supprimer le preavis dans la mesure ou de toute facon l'abonnement
est paye d'avance.

Je vous soumets ceci alors que je suis a priori interesse par un
abonnement durable, mais je souhaite rester libre, ce que n'indiquent
pas les mentions legales.

il semblerait que l'information ou l'acces a l'information de qualité se doit d'etre payante .....moi j'en doute .....

Bonne chance a vous !!

joce, pourquoi ? rien n'est gratuit, l'art la culture, le savoir, l'analyse, ce qui est important c'est de le rendre accessible et accessible a tous, d'ou des tarifs adaptés aux revenus- chômeurs, étudiants- j'avais proposé handicapés moteurs que l'on oublie trop souvent et qui n'ont souvent que cette ouverture fantastique du savoir par internet, l'info vient à eux quand ils ne peuvent plus aller à elle, or l'Etat leur donne 612 euros par mois-

dire aussi à l'équipe de Media net de ne pas oublier les départements français oubliés, les antilles françaises entre autres, car nous sommes sans cesse sollicités par l'info française et rien en retour

Bonjour,
tout d'abord bonne chance pour ce beau projet, qui suscite déjà beaucoup de questions ( même si sous l'onglet "projet", nous avons 7 questions seulement et pas de place pour que l'internaute en pose une de plus) :

Sur le fond, d'abord :
1/ Est ce que tous les champs de l'actualité seront traités, ou bien, est ce que la culture par exemple, sera traitée sous forme de créations d'internautes et non pas de "critiques"?
2/ Trouvera-t-on un traitement quotidien de l'actualité par les journalistes de Médiapart avec des productions mises en ligne tous les jours et régulièrement ?
3/ Quel équilibre y aura-t-il entre la part du meilleur de l'info sélectionnée sur d'autres sites par vos équipes et les infos made in Médiapart?

Sur la forme, ensuite :
4/Médiapart apparaît à une période où des projets Web 2.0 exploitent assez bien, le multimédia, comment comptez-vous intégrer les audiocasts et vidéocasts?
5/L'enquête et l'investigation sont annoncés comme la marque de fabrique du titre, comment les journalistes formés à la presse écrite, travaillent pour produire des enquêtes typiquement web?
Merci !
Xandinha.

Bienvenue dans le grand bain du Web, les vents sont favorables.
Bonne chance à l'équipage, je peux vous assurer que l'aventure sera belle.
Au nom de Rue89

Bonne chance au nouveau journal. Je souhaite une information équilibrée avec des articles pro et extra domo. L'esprit Beuve en profitant des liens externe. Une source d'information pour Wikipedia

psychanalyste aujourd'hui, autrefois journaliste, et toujours les mêmes exigences qui parfois exaspèrent mes congénères, aujourd'hui comme autrefois. et surtout encore prête à refaire le pari de l'information contre la propagande, de l'investigation contre le copillage, de l'argumentation contre l'allusion. The struggle is not over. Bonne chance.

En tant que libéral, je suis ravi de voir la diversité et la concurrence secouer (j'espère) quelques institutions se prenant trop au sérieux ou un peu trop "rapides" quand au vocabulaire employé : utiliser les mots comme ils sont définis est une condition nécessaire à tout débat sérieux. Si vous pouviez être l'exception dans ce domaine, quelles que soient par ailleurs vos idées, ce serait un progrès considérable !!!

Bonne chance !

Yves Montenay
www.asso-iceg.fr

Dans son essai Sur la télévision, Pierre Bourdieu craint que cette dernière, ainsi qu'une partie de la presse, pour différentes raisons, fasse courir un "grand danger aux différentes sphères de la production culturelle, art, littérature,science, philosophie", et un risque "non moins grand à la vie politique et la démocratie". Beaucoup aujourd'hui considère cette pensée d'extrême actualité.
Alors je vous souhaite bonne chance et je vous soutiens pour que ce site combatte cette crainte et cette tendance à l'information "médiocre", pour "devenir un extraordinaire instrument de démocratie directe".

Citer Bourdieu pour encourager un projet d'Edwy Plenel...voilà qui ne manque pas de piquant!!!
Bon courage à ce nouveau média

Professer sa foi dans le journalisme et contribuer à écrire son avenir, mérite d'être soutenu, en attendant de juger sur pièce. La rassurante longueur des textes de ce site montre aussi que l'on est pas obligé de faire court quand on écrit en ligne.

www.lemondedublog.com/

l'idée est belle et noble maintenant il faut voir ce que ça va donner,
personnellement je suis assez séduit, une information fouillée, objective, critique, pertinente, non consensuelle et plutôt de gauche (voire franchement, avoir des idées de gauche et rester à peu prêt objectif, tout un défi en soi!)
ça me plairait bien et je serai prêt à payer pour

mais je suis comme Saint-Thomas,
je veux voir d'abord avant de délier les cordons de la bourse,
donc personnellement si je vois que ça vaut la peine,
j'adhèrerai

Enfin!
Merci et Bonne chance à toute l'équipe,
Si ce média et bel et bien participatif, comptez sur nous pour rester vigilant. Ainsi, si vos promesses se trouvent bafouées, c'est tous ensemble que nous en serons comptables.

Plutôt content de me préparer à entrer dans la profession dans une période aussi excitante....

"La liberté de la presse ne s'use que si l'on ne s'en sert pas". Et dieu sait si elle est usée en France, depuis quelques années !...

Relire attentivement le programme du Conseil National de la Résistance, indiquant que la presse ne devra être ni possédée, ni dirigée par des puissances financières ou des entreprises.

Bon vent au site. Mais la quasi-absence de presse (1) libre en France fait mal ...très mal, dans le berceau des Droits de l'Homme.

(1) et de médias audiovisuels

Un humaniste-progressiste

bonjour,

Rassurant de lire ce simple argument, que ceux qui défendent la libre diffusion des oeuvres culturelles, dont je fais partie, invoquent souvent: la gratuité sur Internet est un leurre.
Comme le dit Mr Plenel, les tuyaux, le matériel, les supports, l'electricité, la maintenance, le support, l'hébergement, la bande passante tous ont un coût, loin d'être négligeable. Evidemment, le fait est qu'il s'agit d'une économie propre aux réseaux, et il est donc impossible de dire "la consultation de tel ou tel article sur rue89 ou mediapart m'a couté tant", car la somme, divisée et sur-divisée, est infinitésimale. Mais infinitésimal n'est pas rien, donc pas gratuit. Merci de rappeler en préambule, dans ce pré-site, cette évidence.

Ensuite, sur le "modèle" de l'adhésion payante à un site d'information, de qualité cela va sans dire, il faut se résoudre à l'évidence: en règle très générale, c'est à un douloureux manque d'imagination que l'on doit faire face. Car enfin, pourquoi, au final, n'envisager que ces deux extrèmes: la gratuité, qui, on l'a vu, est l'arbre derrière lequel se cache la foret de la publicité, ou l'adhésion payante? On ne peut croire qu'il n'y ait que ces deux pôles, et puis rien entre les deux, ou ailleurs!

Comprenez bien, il ne s'agit pas d'une critique radicale de votre initiative, à laquelle on ne peut que souhaiter bon vent, comme le fait Pascal riché, mais d'un constat. C'est peut-être une sorte de fatalité, mais enfin, il faut bien, comme vous le précisez vous mêmes, une rétribution minimale pour les journalistes, et la masse salariale porte bien son nom.

Ce qui est pointé, c'est que la préoccupation principale, tant au sein d'une organisation pratiquant la soi-disant gratuité qu'au sein d'une autre pratiquant l'adhésion payante, c'est justement une préoccupation financière. Ce qu'il faut craindre, c'est le jour où, immanquablement, votre entreprise périclitera, pour une raison ou une autre. A ce moment, foin de la qualité de l'information, et du contrat passé avec vous-même au début. Il faudra survivre ou se vendre au plus offrant.

En Chine, pendant longtemps, les médecins étaient rémunérés tant que la population était en bonne santé. Pour peu qu'une rougeole mal soignée dégénère en épidémie, et la rémunération du bon docteur s'effritait d'autant.
En France, de nos jours, il faudrait, quel que soit le média, que les journalistes soient rémunérés tant que les valeurs sacrées du journalisme sont maintenues fermement. Une preuve de connivence, un article non recoupé, une rumeur lancée au hasard? Plus de sous pour nos plumes, jusqu'à ce que de nouveau, les citoyens aient accès à une information fiable, de qualité, non orientée.

mais il y a un hic. Dans ce monde, la publicité n'existerait tout simplement pas.

Bonne chance à vous, longues route et vie!!

Et bien, je suis absolument ravi de voir qu'enfin un modèle économique logique voit le jour. Un travail est fourni, il y a une demande (et ce d'autant plus que ce qui est effectué est pertinent, indépendant, donc de qualité), d'une manière ou d'une autre cela se paie, ce principe élémentaire sera encore vrai y compris sur la toile. Ceux-là seuls perdureront, la publicité ne pouvant (DEVANT) être qu'accessoire. Evidemment, cela sera difficile, il faut se battre mais j'y crois vraiment. Je vais d'ailleurs dès maintenant sur les formulaires d'abonnement pour y adhérer . Mediapart : bon décollage et de tout coeur avec vous.

Jean-Louis Durand

Lancer un projet sur la Toile est une aventure classique sur cette planète. En langue française, l'idée rejoint les publications quotidiennes ou hebdomadaires qui se prolongent sur la Toile. Il y a aussi de multiples blogues personnels d'analyse. La notoriété et la qualité de l'information font la différence. Pour s'abonner, il faut avoir une informations indisponible ailleurs. Cela est infiniment plus difficile à réaliser. Construire un site de cette envergure ne me semble pas à la mesure d'une aventure personnelle sans moyens. Aujourd'hui, c'est la Toile chez soi. Demain, c'est le mobile partout. Et demain c'est presque aujourd'hui. Ce projet sympathique a deux écueils: 1) la maîtrise des réseaux qui ne semble pas à la hauteur des enjeux mondiaux dominés par l'Amérique du Nord. Au coeur d'un tel projet, il faut des entreprises françaises de haute technologie en matière de communication. 2) Le choix du texte me semble en net décalage face aux tendances réseaux actuelles qui sont liées à l'image et aux sons. La mise en ligne de vidéos est très statique et peu crédible sur le plan médiatique.
Vous devriez innover et traiter l'information par l'image et le son avec parfois un léger commentaire textuel. Sinon, votre initiative sera la déception d'une déception. Estimer que le "programme est inchangé" à travers les siècles ne peut séduire un lectorat, habitué aujourd'hui à faire des liens avec des images, des sons et des textes. La notion de "résistance" ne peut être mobilisée dans un contexte où tout est permis sous peine de dévaloriser ceux qui ont risqué leur vie contre Hitler-Vichy pour entrer dans la dissidence. De nos jours, l'humour est la seule voie qui ouvre un univers attractif de contestation créative. Désigner le pouvoir actuel comme celui d'une semi-dictature ne semble pas relever du sens commun car il ne distingue guère de ceux qui ont vu Edwy Plenel à la direction du Monde. Le pouvoir n'a pas changé en France. Par contre la presse peut innover et c'est la preuve que tout n'est pas perdu. Pour commencer, il ne faudrait pas parler de nouvelle presse mais de nouveaux supports de presse. Et ce n'est pas spécifiquement français. On le voit partout. Bref, voir le journalisme avec un rétroviseur sous forme d'écran d'ordinateur ne peut aider personne. Un espoir: Ducoufflé est là en soutien tactique. À lui seul, il représente une division aguerrie. Mediapart avec son sociostyle, oui. Sinon, non.
PS De grâce francisez vos techniques de traitement de texte... Il faut éviter cela...

Enfin ! Pour l'abonnement c'est fait ! Allez on commence vite, très envie d'une info fouillée le plus vite possible.
Courage à toute l'équipe et un salut à Edwy.

Il faut y aller Edwy ! Je te -vous, nous - souhaite de réussir à émerger, à peser pour lutter contre l'air du temps. Sans sectarisme, sans sans élitisme, sans renoncer à l'humour.
A bientôt.

Bonjour, et juste une petite remarque,

Concernant votre accès payant, je vous comprends et suis d'accord, je ne remets pas en question le principe du paiement, mais, s'il vous plaît, 9 euros par mois, quand on en gagne à peine 1000, qu'on on doit payer un loyer, qu'on a une famille, et que l'on n'est pas au chômage... ce qui est mon cas, et cela sur toute une année, je suis désolée, mais il y aura des mois ou j'aurai besoin, même de 9 euros en plus....
Evidemment, quand on est psychanalyste, journaliste, prof, 9 euros /mois, ce n'est pas si terrible, mais ce n'est pas le cas de tout le monde, et finalement, ce pourrait être aussi une forme d'élitisme, voire d'exclusion ... bien sûr, vous ne pouvez pas demander de justificatifs à vos lecteurs, j'en conviens, comme, malgré tout, je l'ai écrit plus haut, je ne remets pas en cause le paiement...
maais, peut-être faudrait-il un peu plus de souplesse pour ceux qui ont quelques difficultés de vie...?

Bravo pour cette initiative si nécessaire par les temps qui courent. Je formulerais juste 2 remarques/suggestions :

  1. comme il a déjà été dit ici, les formules d'abonnement/désabonnement sont trop rigides et contraignantes, ce qui est paradoxal : la liberté et l'indépendance pour vous, mais pas pour vos abonnés ?
  2. les premiers articles sont intéressants, et donnent envie de les envoyer à des amis pour faire connaître le site, le projet. Un lien adéquat, comme il en existe partout, serait un plus...

Bonne continuation !

Cher ericf91,

Pour le point 2, le vide est comblé, vous avez désormais à disposition un lien "Envoyer par courriel" en bas de chaque article.

MediaPart.

Je suis d'accord avec Eric91 sur le point 1, l'envoi d'une lettre recommandée pour se désabonner est inacceptable.

Pour le reste, c'est plein de très bonnes intentions. Bravo, concrétisez maintenant, l'attente est grande d'avoir l'occasion de lire peu, mais fondamental et pertinent. Rien n'est plus frustrant que de lire un quotidien et de devoir conclure, que pour 1.20 Euros on n'a rien appris que l'on ne savait déjà.

Je me suis abonnée sans faire attention aux conditions de désabonnement. Pour moi, si je m'abonne sur Internet, je me désabonne sur Internet, sans payer les frais d'un recommandé avec AR!

Bonjour Edwy,

Bravo pour cette initiative salutaire. Juste un tout petit conseil sans doute iconoclaste : de grâce, ne diabolise pas l'argent, au contraire fais en sorte que MediaPart en gagne beaucoup. C'est le seul vrai gage de l'indépendance.
Sinon, si vous le souhaitez au sein de la rédaction de Mediapart, nous serions ravis de mettre nos compétences à votre service, gracieusement, bien sûr.
En souvenir de nos chats mensuels du temps du Monde. Mais tu verras que les choses ont pas mal évolué depuis. A ta disposition pour en parler.

Jean-Marc Solal
Canalchat Grandialogue

Le plaisir de tourner les pages d'un journal en essayant de respecter la pliure centrale pour un alignement parfait....voilà ce qui sera le plus dur d'oublier pour moi !
Plus sérieusement, je suis prêt à offrir finances (modérées), temps et pourquoi pas décrire ce que je vois de ma fenêtre afin de contribuer à ce projet nécessaire me semble-t-il dans le paysage médiatique.
Avec vous.

Ce que vous voyez de votre fenêtre... Il arrive que ça fasse de superbes films! Alors, n'hésitez pas: le "Blog des adhérents" est là pour recueillir vos contributions sur la presse, sur vos besoins d'informations, sur vos pratiques du web et ce que vous y recherchez, et sur votre "fenêtre sur cour".
François Bonnet-MediaPart.

Je vous souhaite bonne chance, j'attend toujours de voir la presse française faire autre chose que copier des comnuqués de presse, peut-être serez vous les premiers à faire surgire la lumière, serez vous là par exemple pour parler de la vérité sur le 11 septembre comme reopen911 ?

Parce que j'ai toujours payé mon information, parce que j'exige des médias libres et indépendants... Je soutiens, par mon abonnement, mes conseils (si besoin) et mon enthousiasme la venue de ce nouveau site d'information. Bonne chance et bon courage.

Heureuse de voir que dans un pays comme le notre, il existe encore des gens qui ont le courage de mettre en place ce genre d’initiative.
L’expérience est plus qu’intéressante. Elle est innovante et redonne un peu de courage aux journalistes qu’ils soient débutants ou confirmés.

Je vais suivre cela de très près.

Bon courage pour la suite.

Aurore

La liberté n'a pas de prix. La liberté est donc gratuite. Si vous commencez par mettre un prix pour que accéder à votre liberté, vous ne l'écrirez que pour les salariés de l'hyper-accapareur, l'hypper-bonimenteur; et finalement vous le servirez vous aussi.
Vous voudriez réécrire le libé de Sartre, mais vous démarrez par sa seule reprise en main, quelle tristesse!
Sinon offrez vos articles à 20mn: ils seront plus lus. Vous en avez les moyens.

Bravo! Il s'agit là d'un besoin urgent, d'une necessité absolue. L'information, la vraie, celle qui était rendue publique, commentée, recherchée, examinée, pesée, présentée, est en train de disparaître de notre pays. On le remarque davantage chaque jour, depuis la campagne présidentielle honteusement partisanne, jusqu'au traitement de la crise des banlieues en passant par la grêve des cheminots.
Parce qu'une presse indépendante est l'une des meilleures garanties de la démocratie.
Parce que j'ai peur de Poutine.
Parce que je ne veux pas que les banlieues deviennent l'Ukraine de la France.
J'adhère.

Bonjour Camembert,

Tu réclames une presse indépendante et pourtant tu fais tiens les clichés
de la presse traditionnelle.

Pourquoi Poutine te fait-il peur ?

T'a-t-il déjà fait du mal ?

Voici un projet ambitieux, à la hauteur de l’espoir démocratique qui me semble émerger actuellement en France.

Est-ce à Monsieur Hertz ou à Monsieur Maxwell que nous devons ce foisonnement d’information qui entre en nous par tous les pores de la peau mais finit malheureusement presque toujours par ressortir par le même orifice ?! On en bave, de cette information, pour demeurer poli… Ceci dit, sur le plan de la quantité, Internet n’a rien à envier à la radio et à la télévision, car finalement, pour un crâne d’humain, il n’y a que 24h dans la journée ! Et même bourré à craquer, on n’y rentrera pas plus que le « temps d’écoute » que nous accordons quotidiennement aux médias… Ce qui est nouveau avec Internet, c’est la dimension spatiale et temporelle de la chose : en un clic, nous prenons en pleine face les actions, les pensées, les blessures, les désirs, les demandes, avérées et fallacieuses, du monde entier (où tout au moins en avons-nous l’illusion) ! En plus de cela, Internet nous accompagne presque partout, à la maison, au boulot, en ville… Ce qui est nouveau, c’est l’intensité plus que la nature…
Si à cela, on ajoute qu’à force de république, certains commencent à se dire qu’ils se sont pris les pieds dans le tapis, on n’est pas sortis de l’auberge ! Nos élites qui avaient chasse gardée sur les organes fondateurs de leur mère patrie, se voient tranquillement mais sûrement chiper leur place au profit d’une réelle démocratie de groupe qui les oblige à reconsidérer la taille de leur appendice… Et quand bien même ils s’évertuent à réinventer régulièrement la muselière, de façon fort bien judicieuse d’ailleurs, il n’en reste pas moins que toute cette structure d’intérêts restreints me parait être en train de muter pour la liberté d’un plus grand nombre… Bon, ça c’est pas pour tout de suite, mais en attendant, Internet a un sérieux rôle à jouer, surtout sur le terrain du savoir. Car nous devons certes énormément au savoir ; et dans bien des aspects de notre existence. Cependant il est très largement devenu l’épée qui octroie l’autorité aux comités des sages. Seulement voilà, il me semble que nous sommes de plus en plus nombreux à penser que les comités des sages commettent surtout beaucoup d’âneries, et que nous ne sommes pas peu de nous y mettre à tous pour discuter de ce qui est bon pour nous.
Alors ce projet, qui offre potentiellement à tous, le moyen de prendre la parole et de se faire entendre, je lui souhaite un joyeux avenir. Et même si c’est pas tout gagné d’avance (petits réglages et sérieux combats en perspective) je ferais bien le pari que ce site Internet ouvrira une brèche.
Ho bien sûr, qui aujourd’hui va le porter ? Une poignée d’intellos, mais certainement, une plus grosse poignée que pour n’importe quelle autre « tribune ». Car ici, il y a l’occasion à saisir pour de nombreux français de se faire acteur du débat public.
Toutefois, je ne sais pas comment vous êtes en train de penser le site dans leur version terminée, mais il me parait important qu’il puisse toucher un très large public sans bride financière. Il s’imposera comme incontournable s’il est rendu accessible.
Dans cette optique, je pensais à une forme de financement subtilement différente de ce que j'ai pu lire par ailleurs. La lecture du site serait à accès libre, et toute personne non adhérente pourrait commenter ou soumettre un article moyennant une modeste somme, "au billet posté". Ce serait un moyen de « payer pour jouer ». Selon le niveau de participation, il deviendrait rapidement intéressant de devenir adhérent… Et j’estime que ce mode de fonctionnement est assez proche de l’esprit d’identité que vous souhaitez insuffler à ce projet. Il me parait essentiel de garder cet espace d’adaptation, cette période de séduction mutuelle qui fait qu’une personne s’attache à un groupe et que le groupe reconnait l’individu. Une adhésion directe me parait, sur ce plan, assez brutale.

Je terminerai en avouant avoir passé deux bonnes heures à visiter et lire ce pré-site. Et bien que mon travail consiste essentiellement à me tenir devant un écran, je trouve que la lecture en ligne est difficile. C’est pour cette raison que je préfère lire sur du papier. Mais pour ma part, je ne serais pas étonné de voir votre projet évoluer vers d’autres formes connexes, comme notamment le papier, ou même des débats à la radio. En attendant, je ne sais pas si vous connaissez le moteur de recherche KartOO, mais je trouve que ce mode de gestion de liens se prête très bien à la gestion de contributions thématiques, et mérite de présenter un visuel attrayant…

Un citoyen qui s'interroge

je termine mon tour sur internet au bureau le matin de différents journaux
et puis je me suis souvenu de votre existence ou plutôt de votre pré-existence
et je me suis dit, - ce serait vraiment bien un journal qui ose vraiment la différence tout en ne donnant pas simplement dans la provocation ou l'originalité, en veux-tu, en voilà, en lieu et place d'une authentique démarche rigoureuse et critique.

Je vous en conjure par exemple, ne faites pas comme tous vos confrères
qui régulièrement, mettent en épingle un sujet et nous le rabache du matin au soir pendant des jours, voire pendant des semaines
genre la mort du pape, les élections présidentielles, ou dernièrement la coupe du monde de rugby
car quand on est dans une telle période,
dans tous les médias audios comme visuels, c'est le bombardement sans relâche, le criblage systématique, on force la consicence des gens, c'est tout à fait abrutissant et insupportable

Bravo. Je mets un lien sur mon blog politique (COMING OUST). Et je viens d'écrire un billet décalé sur cette belle initiative. A bientôt !

http://comingoust.canalblog.com/

Votre projet est plus qu'intéressant, il correspond à un besoin clairement identifié, maintes fois exprimé par un certain nombre (pour ne pas dire un nombre certain) de citoyens, pas forcément internautes d'ailleurs, celui d'une information indépendante, structurée, hiérarchisée, qui fait davantage la part belle aux analyses à forte valeur ajoutée qu'aux commentaires revendiqués comme journalistiques, mais bien souvent aussi banals que superficiels...

Comme vous le dites à juste titre, et même si les sirènes de l'illusion ne manquent jamais une occasion de nous faire croire le contraire, rien n'est jamais totalement gratuit dans ce monde. Par ailleurs, la confiance que vous inspirerez à vos lecteurs (assidus, mais surtout potentiels...) se mesurera sans doute à l'aune du niveau perçu (ou présumé) de votre indépendance. Dès lors, le principe d'un modèle économique basé exclusivement sur l'abonnement apparaît très rapidement incontournable, dont acte !

La question se pose ensuite de fixer le coût du ticket d'entrée pour les abonnés, 9€ par mois pour le tarif "normal " ce sera sans doute (beaucoup) trop cher pour certains, mais il n'en demeurera pas moins que ce sera toujours à peine le prix d'une place de cinéma...J'adhère donc à votre ambition et à votre tarif.

Il demeure toutefois une chose qui me gêne - en dehors du nom "MediaPart" que je ne trouve pas très séduisant, mais c'est peut-être une question de goût...- et qui ne me fera sans doute pas franchir le pas (pas tout de suite en tout cas), votre idée de créer une "communauté"! Mais une communauté de quoi au juste, une communauté d'internautes qui souhaitent être informés correctement selon un minimum de professionnalisme et d'éthique ? Que votre projet fasse la part belle à la participation, pourquoi pas, c'est sans doute une bonne idée, mais faut-il pour autant s'enfermer d'entrée dans une "communauté " ? Quoi qu'il en soit pour ma part je ne le crois pas, et je ne le souhaite pas...

Laurent (94)

Bonjour,

J'apprécie M. Plenel pour ses analyses fines de l'actualité, notamment lors
de l'émission de Radio "On refait le monde" (RTL). Je l'apprécie pour ses analyses réalistes et justes de la politique Sarkozyste, et ce avant même que ce dernier ne devienne président.

Je suis disposé d'adhérer à son projet ambitieux.
Mais avant de m'engager, j'attends de voir quelles informations
ce nouveau site va-t-il traiter et de quelle manière.

Concrètement je souhaite une information utile et nécessaire
pour permettre à l'internaute de bien comprendre le monde dans
lequel il vit et ses évolutions ou pour bien comprendre un fait d'actualité.

L'information doit être :
- objective
- non biaisée (éviter les phrases du genre : "Poutine, ancien KGbiste et
actuel président de la Russie ..." qui fleurissent les dépêches AFP)
- vérifiée et validée par des sources diverses et fiables et s'appuyant sur une
investigation de terrain,
- honnête.

En effet, on peut être indépendant et présenter une information
incomplète ou non objective. Un exemple est le magazine Marianne
que je lis depuis longtemps mais qui pourtant, et quasi-systématiquement,
traite le conflit israélo-palestinien de façon légère en mettant au même
niveau Palestinien et Israélien alors que les uns sont occupés,
martyrisés et affamés alors que les autres sont une puissance occupante et agressive.

Si l'information est telle que décrite précédemment, j'adhèrerai au site
sans hésiter, même si l'abonnement de 9euros me semble assez cher.

Merci à N. Demorand (Fr Inter) qui n'hésite pas à indiquer le plus souvent possible toutes les initiatives, sites, journaux et autres supports de réflexions, pour que nous ayons nous citoyens lambda, les moyens d'élargir nos connaissances, de questionner notre sens critique, de nous interroger et de nous informer sur le monde, comme il va, ou ne va pas d'ailleurs.
C'est grâce à lui qui a présenté succintement votre initiative mardi matin dernier que je me suis immédiatement connectée sur ce site. Dans la foulée, j'en ai informé le plus grand nombre de mes amis et connaissances autour de moi.
Ca tombe à point nommé. Abonnée d'un grand quotidien du soir, mais avec lequel j'entretiens de plus en plus des relations de suspicion, et que je songeais à laisser tomber, je trouve là, une autre voie qui me semble intéressante, plus sincère, plus engagée, plus éthique.
En revanche, je suis d'accord avec Flying Lolo, il faut se méfier de ce concept de "communauté", qui résonne de manière pas toujours très positive. Derrière la communauté, le communautarisme n'est jamais loin.
Je suis très impatiente que le journal prenne toute son envergure et sa vitesse de croisière. Participer au début d'une aventure comme celle-là, excite vraiment mes neurones et me rend optimiste.
Alors bonne chance à vous, bonne chance à nous. Longue vie à la république des idées...

2 sujets « mes attentes par rapport à un site, d’informations, payant » et « Royal et les médias »
I) Ce que j’attends d’un site payant.
Je suis plutôt écoute que lecture (ayant le choix, je privilégie mes périodes de lecture pour les romans ou les essais)
C’est la raison pour laquelle j’investirais financièrement dans un média payant, le jour ou je pourrais écouter les articles (lu par leur auteur ou autre)durant mes divers trajets, lors de mes activités manuelles et informatiques.
Il m’arrive d’aller ponctuellement sur les sites d’information : j’ai beaucoup de mal avec la présentation de rue 89 et celle de Bakchich fouillis +++(peut-être suis-je trop âgée ?...46 ans !)
C’est vrai que j’aime encore l’idée d’un journal que l’on feuillette à la découverte des « petits sujets » d’actualité, ou non, sur lesquels je n’aurais pas spontanément cliqués! (cf le monde et sa présentation PDF, que je feuillette parfois, juste pour le plaisir, puisque je ne suis pas abonnée)
Enfin, l’information ne doit pas être laissé entièrement « aux bloggeurs » car qui lira pour moi les 2,3, ou 4 bouquins indispensables pour comprendre tel sujet. Qui téléphonera aux 2,3,4,5 spécialistes de tel autre pour m’en faire un compte rendu « sans parti pris ».
Chaque humain a sa propre petite idée sur n’importe quel sujet (cf plus bas :-) )mais celle-ci ne vaut que si « un spécialiste » est apte à la critiquer .

Je crains par dessus tout l’esprit « moutonnier » des journalistes et je pense qu’il a permis le lancement sur la place médiatique d’un des candidats à la dernière élection présidentielle :
1) Apparaît dans le marché de la présidentielle un « produit » inattendu du grand public: Mme Royal.
2) Enorme campagne promotionnelle (quelques journalistes semblent complètement sidérés par ce matraquage, signalent les faiblesses de cette candidate potentielle. Mais leur voix est quasiment inaudible durant cette campagne de lancement. Dont la presse reconnue de droite se fait particulièrement fait l’écho !)
3) Campagne publicitaire réussi (le produit n’était peut-être pas trop mauvais) Mme royal est désignée par les adhérents de son parti.
4) Lendemain de la désignation : début de la contre campagne publicitaire et début du déboulonnage en règle ! Les journalistes jusqu’alors inaudibles peuvent enfin s’exprimer de manière intelligible sur « les faiblesses de la candidate ».(Et là, ils se lâchent !)
5) Le président élu offre un lot de compensation à un des deux candidats PS évincé.(à bon )
Ce que j’en conclut :
2 ans avant les élections « des personnes » ont chercher au sein du PS des produits politiques (crédibles malgré tout) afin de gripper la mécanique de désignation du candidat PS : but éviter à tout prix un DSK (ou du moins un candidat ayant assez de métier) et capable de mener jusqu’au bout la manie française de l’alternance politique. Une fois le candidat « dangereux » évincé , c’est un jeu d’enfant de décrédibiliser le nouveau venu.
Et ce coup médiatique de promotion d’un candidat manquant encore de profondeur et de légitimité n’a été possible qu’en raison de l’état du PS certes, ( et du contenu de son programme) mais aussi de l’ ahurissant esprit moutonnier des journalistes.
Bonne chance, afin que le monde journalistique français ne devienne pas une « basse » cour ou une bergerie.

Bonjour,

Je partage entièrement l'idée de Chopsu d'accéder à des articles "audio".
Je suis souvent en voiture et j'écoute souvent la radio ou la télé en faisant autre chose. C'est pourquoi des articles "audio" çà serait EXCELLENT.

D'autre part, je maintiens que 9euros c'est beaucoup : les abonnés seront
donc "extrêmement exigeants" quant à la qualité de l'information et de son traitement.

L'abonné pourra-t-il se désengager à tout moment dans l'année ?

Abdelkader

9€ par mois sont à comparer 7 quotidiens d'un journal en France. J'avoue ne pas comprendre pourquoi accepter de payer le journal que j'achète dans les kiosques et ne pas vouloir contribuer financièrement au travail d'une équipe de grands professionnels dans le cadre d'un projet de la qualité de celui de MEDIAPART ?

Parce que voilà un bon bout de temps que nombre d'entre nous n'achètent plus de journaux dans les kiosques. Ou de manière totalement épisodique....le "gratuit" et l'internet sont passés par là.
J'attends avec impatience les nouveaux outils qui permettront de télécharger les journaux, version papier et audio, sur un support ergonomique (et à la portée de toutes les bourses).
De plus j'aurais souhaité plusieurs formules d'abonnement. Celle, bien connue par exemple de : Je crédite mon compte de 20 euros, je reçois alors le sommaire complet du journal, ainsi que l'édito. Si je souhaite lire un article, je clique dessus, inscrit mon code et je suis débitée d'une certaine somme.
De plus, il est un raisonnement auquel j'ai du mal à totalement adhérée: refuser la publicité sous prétexte d'indépendance éditorial. Car ayant besoin de ressources financières et donc d'adhérents, Médiapart risque d'abuser du " scoop perpétuel et à tout prix" afin d'être le plus souvent possible cité dans les revues de presse des confrères.
De plus n'associez pas " qualité et sérieux" de l'information avec "élitisme" sinon vous ne toucherez que le milieu de vos confrères et l'intelligencia. Le français moyen (l'indéfinissable français moyen ) mérite aussi la qualité, j'aspire aussi à la qualité.

Bonjour,

Chopsu a raison, beaucoup n'achètent plus de journaux dans les kiosques,
parce que justement l'info qu'on y trouve n'est pas satisfaisante.

Cependant, j'avoue acheter de temps en temps Marianne ainsi que Le Monde
Diplomatique, ce qui me revient à une dizaine d'euros par mois. Je continuerai
à les acheter car l'info proposée et traitée est souvent objective et impartiale.

A cette source d'info, il y a internet qui permet à de nombreux internautes, dont je fais partie, d'accéder à des sites d'infos alternatifs gratuits tels que "GlobalResearch" qui présentent bien souvent une lecture de l'info très pertinente.

En conséquence, ces lecteurs de Marianne et du Monde Diplomatique ainsi que
ces internautes exigeants qui ont accès à une info de qualité et gratuite,
se demanderont donc pourquoi payer 9euros par mois...

C'est pourquoi la marge de manoeuvre de MediaPart est limitée.
MediaPart a une grosse carte à jouer en termes de décryptage de l'actualité
française et de la politique nationale et internationale de nos élus,
éléments insuffisamment traités par Marianne et le monde diplomatique.

J'ai eu l'occasion d'écouter Edwy Plenel à la radio, notamment sur
des sujets nationaux. Si MediaPart est aussi objectif que M. Plenel,
avec un discours aussi argumenté et justifié, sans tomber dans les clichés,
alors cela sera très intéressant et je signerai.

Enfin, je propose que MediaPart soit gratuit pendant 1 ou 2 mois pour permettre
aux internautes de vérifier si MediaPart est conforme à leur critère de qualité.
Si ceux-ci sont satisfaits, alors ils y adhéreront.

Abdelkader

Depuis un an, une étrange maladie touche de plus en plus de journalistes : soit autoritairement par leur direction, soit directement par des appels téléphoniques, les menaces sur la pérennité de leur emploi ou sur leur vie privée les anène à modifier le contenu de l'information qu'ils souhaitent donner au public.

Ce n'est qu'en recoupant des informations ici ou là qu'on arrive à se rendre compte du hold-up global commis sur la presse.

Alors de quelle manière le site MédiaPart envisage-t-il de s'éviter les pressions? L'absence de publicité sur son site garantira peut-être des pressions des annonceurs, mais quid des pressions sur la vie privée des journalistes? Qu'en saura-t-on? Je doute fort d'en savoir quoi que ce soit.

Par ailleurs, la ligne "politique" devrait être plus explicite. Pour m'être abonnée à Politis pendant 6 mois, si j'ai apprécié l'absence de pub, j'en regrette le parti pris systématique contre le parti socialiste, qui nuit beaucoup à l'espoir d'une gauche unie et victorieuse, condition (essentielle mais malheureusement pas exclusive) du retour de la gauche au pouvoir. Donc, pour m'abonner à MédiaPart, j'aimerais une lisibilité plus grande sur le contenu. De grandes idées et théories sont exposées, il manque une ligne claire : je n'imagine pas que vous serez un journal de faits divers.

Que pouvez-vous dire sur ce commentaire?

Il était temps. 2007 aura été une année très déprimante.

Je collectionne les articles du Monde relatif à notre cher dirigeant, en me disant qu'il fallait garder tous ses propos et un jour le remettre devant les faits accomplis, comme on juge un peu les criminels de guerre après celles-ci malheureusement.

En tout cas, amis de Media part, n'oubliez pas ce que vous vous êtes fixés :
" Sa première obligation est à l’égard de la vérité, sa première loyauté envers les citoyens, sa première discipline la vérification et son premier devoir l’indépendance. "
Un travail de qualité sera toujours payant et soutenu. Nous en avons besoin.

En vous souhaitant plein de courage pour cette entrée en résistance ouverte.

PH

Il est bon de voir de telles initiatives exigeantes fleurir sur le web.

De la même façon,

www.changer-la-gauche.fr

Bonjour,

on ne peut que souhaiter que votre projet aille loin.

Reste que son succès ne pourra venir que de l'adéquation entre le média et l'utilisateur, hors de toute préoccupation de modéle économique.

En l'occurrence sur Internet deux valeurs essentielles doivent être respectées : la relation tous vers tous, la valorisation et la régulation de la communauté.

Dans ce cadre, l'ensemble des sites de journalisme citoyen ou autres, sont confrontés à deux questions majeures :

- la participation de l'internaute à la politique éditoriale et de modération . Ile ici dénommé "adhérent", ce qui en soi est un mauvais présage, car subordonné a priori à des conditions générales d'adhésion dont il n'est pas le dépositaire.

- l'interaction de cette même rédaction/direction avec la communauté créée : un lectorat docile sur Internet ça n'existe pas.

En dehors d'autres développements (sachant qu'il est d'ors et déjà fort dommageable que ce type de problématiqaue ne figure pas dans les questions référencées), une question qui se révèle être un catalyseur du journalisme appliqué au web : l'auteur de l'article sera t'il lié de participer au débat suivant l'article et dans quelle proportion ces contributions seront intégrées à la politiques éditoriale?

Merci de votre réponse

Cordialement,
Arnaud BERNIER

Dès que j'ai eu su que le projet Plenel devenait réalité, je me suis abonné pour un an.
Depuis mon départ du monde après la déflagration Péancohen, je suis resté défiant à l'égard d'edwy qui a joué, très longtemps après, trop, le rôle qu'il s'attribue, un peu facilement, du bouc lié.
Sa rethorique est habile, son discours structuré, son argumentaire difficile à contredire, et pourtant il me manque un peu de quelque chose, ôtez-moi un doûte, qui me permettrait de retrouver une totale confiance .
Son actuel engagement, en faveur de Dasquié et plus généralement en faveur de la protection des sources du journaliste, ne devrait l'éxonérer de mettre son point de vue , en perspective, comme vient de le faire @si. Je défends Dasquié et son travail,mais j'aurais aimé qu'Edwy ne fasse l'impasse sur la face cachée, de comment obtenir des infos très particulières. Et je suis très curieux de savoir le texte et le contexte, le on et les offs. Votre crédit passera par le dévoilement de ces interstices qui n'apparaissent pas dans les dépêches d'agence.
Cher Plenel , Mauduit, Bonnet et les autres, votre crédibilitée est à construire dans ce nouveau média , où les états de service et l'argent sont remis en jeu quotidiennement , à l'aune de l'extrême qualité et originalité des infos.Votre défi est immense, et même si, à l'impossible nul n'est tenu, faites que votre coup de dés abolira le hasard. Cordialement crubine

Bonjour

J'ai envoyé un mail à : blogdesadherents@mediapart.fr

Le contenu de ce mail est :

sujet : Question indiscrète au sujet de médiapart

Bonjour,

Aujourd'hui, certains, notamment les victimes de l'obscurantisme savent mieux que d'autres que la presse en france n'est pas libre et que bon nombre de journaliste ne sont pas indépendants. (mais, il n'y a pas que la presse !!!!)

Quel garantie aurait tout nouveau lecteur de l'indépendance de Médiapart ?

Par exemple, l'appartenance ou pas à certaines sectes des rédacteurs (sectes religieuses ou prétendues non religieuses comme la franc maçonnerie) .
L'appartenance, a de telles sectes (religieuses ou prétendument non religieuses) devrait, à mon avis, être clairement dévoilée par l'auteur, ce serait un preuve non pas d'indépendance absolue, mais au moins de sincérité et de clarté.

Nous vivons dans un monde curieux , ou certes, certains et à juste titre sont heurtés par la présence du président libyen sur notre sol, président libyen reçu avec les honneurs de la république. Mais dans le même temps , ceux là, mêmes qui sont offusqués de cette présence d'un personnage qui a été dangereux (l'est-il encore ?), sont-ils offusqués par bon nombre d'incohérences et d'anomalies en France (parfois, pas toujours ... uniquement quand ça les arrange).... Par exemple , ceux du PS il y a plus de 20 ans , alors que le président Libyen était encore et clairement réputé terroriste activiste, ne sont jamais révoltés par la rencontre en Grèce entre le Président Mitterrand et le Président Libyen ....

En france aussi des droits élémentaires ne sont pas respectés, certes la libye en est encore en l'an 807 , mais la france n'en est, elle qu'en l'an 1207. Dans les 2 cas, c'est encore le moyen âge au 21ème siècle.(seules les victimes de l'obscurantisme français peuvent comprendre)

Notamment avec les protections occultes entre frangins dans la discrétion, nous sommes encore au moyen âge .. (tous les ingrédients sectaires réunis)

La caractéristique essentielle d'une secte, qu'elle soit religieuse ou prétendument "non religieuse" est : "D'ETRE LE CONTRAIRE DE CE QU'ELLE PRÉTEND ÊTRE dans les textes et dans le verbe"

Cordialement

PS : je ne suis ni de gauche, ni de droite, encore moins aux extrême gauche ou droite. je ne suis qu'un citoyen d'en bas , abstentionniste au 1er, puis au 2ème tour des présidentielles ...puis de nouveau abstentionniste au 3ème tour des présidentielles (législatives) . Bref, j'ai mieux compris que d'autres ce qu'est l'obscurantisme en France !!!

=====================
Bref, et en un mot, je terminerai par :
LA FRANCE appartient à tous les français quelques soit leur origine ou croyance religieuses ou non religieuses.

Cordialement

Ce matin, sur France Culture, j'ai entendu avec intérêt Edwy Plenel parler de son projet d'un nouveau media libre de toutes influences financières. J"apporte mon soutien en espérant ne pas être déçu, comme je le suis du Monde, Libé ou le Nouvel Obs.
Merci de votre initiative et bon courage.

C'est un pari résolument généreux, novateur et à contre courant.
Faire le choix de la qualité et de l'indépendance, quoi de plus normal lorsque l'on aime le journalisme, la démocratie, et que l'on respecte l'intelligence des citoyens.
Ce sont des valeurs que je partage. J'aime cet état d'esprit.
Envoyez toute la voilure, gardez le cap contre vents et marées, l'aventure est belle !

Bons vents !

Olivier

Je trouve le modèle payant Internet moins Démocratique et performant économiquement que le modèle payant papier.

En effet, pour les non-abonnés à une édition papier il est toujours possible d' accèder assez facilement et par hasard à la lecture du journal : salle d'attente, café, journal qui traine et que l'on récupère, etc...

De ce point de vue, le prix de la Liberté demandé par Mediapart est très, très chère.

L'approche de mediapart se calque trop sur le modèle papier et pas assez sur les spécificités d'internet.

Le business modèle n'est pas encore mûr. J'espère que le débat permettra de contribuer à le mener à terme. Sinon l'échec sera patent.

Cela peut révéler un déficit d'expertise, méfiez-vous des experts constitutionnels d'internet, ceux qui ont pignon sur rue ne sont généralement pas les meilleurs!

Autre considération:

Peut-être grâce à l'infostructure dont vous parlez et plus généralement à l'ouverture que représente Internet, il y a aujourd'hui bon nombre de lecteurs bien plus spécialiste sur un sujet que le journaliste traitant du même sujet. Cela en est même frappant. Ces spécialistes ne trouvant pas l'information à la hauteur, préfère contribuer à des modèles plus égalitaires ou spécialisés (quand ils ne se détournent pas de l'information).

Dans le modèle de Mediapart (qui fait trop référence au modèle papier), je ne trouve pas que cette problématique soient traitée. Sa résolution est une des clés du succès. Il y a énormément de choses passionnantes à faire là dessus...

Il faut trouver un modèle économique viable! L'évènement Mediapart est d'entammer une réflexion sur ce sujet. Je souhaite de tout coeur votre réussite, mais pour cela il faut rompre les amarres avec les modèles du passé.

Pj-de Bretueil

Nouvelle considération.

Il y a dans la gestion des forums des autres journaux quelque chose d'éminament déplaisant et déprimant : les Directions éditoriales ne tiennent aucun compte des opinions exprimées dans les contributions. L'internaute a l'impression d'etre manipulé, d'être poussé à faire du Buzz pour faire de l'audience et que tout ce qu'il peut écrire, vous ne les lirez jamais. Le décalage est parfois consternant ; je songe par exemple à l'article de J-C. Colombani "L'Exigence Démocratique" et les Editos M. Powel à 24 heures de l'élection présidentielle qui ont été perçus comme une gifle, une trahison, un dédain total de toutes les opinions exprimées sur le site du Monde.

Mediapart semble avoir préparé pour nous les mêmes recettes qui font perdre les lecteurs. M. Plenel ne semble s'adresser ici qu'aux journalistes, aux officiels et aux investisseurs, à l'adhérent mais pas au citoyens : les surprises qu'il annonce (de l 'information réservée aux initiés) laisse craindre que nous débattions ici d'un modèle dont on nous donnent pas à voir toutes les composantes. Ne nous sommes-t-on pas encore les jouets d'un journalisme autocratique et suffisant, si proche des méthodes d'un certain NS? Et si éloigné des rapports libertaires, égalitaires et somme toute équitables qui font les succès d'Internet.

Des discours convenus, la bienveillance de ses pairs, un peu de markéting, une analyse succincte et superficielle de l'éco-système internet et un bon carnet d'adresses ne font pas le succès d'un site internet. Tout cela pourrait ressembler au un dernier soubresaut d'une profession en déroute. Vous semblez avancer dans le brouillard, réagissez plus courageusement, plus lucidement, tourner réellement la page, pour réussir, vous devez accepter de vous entourer d'esprits neufs et "visionnaires", d'utiliser votre crédit pour et leur donner un peu mais réellement de pouvoir.

Ceci dit, je file à la cafette.

Syndicaliste cgt depuis 35 ans je dois dire que je me souvient du lancement salutaire dans le contexte d'après 68 face à une presse bridèe ,quand JPS directeur de rèdaction du nouveau journal LIBERATION en 1971 faisait des articles ;quelle bouffèe d'oxygène !
Je soutiens votre èmergeance heureuse dans une jungle mèdiatique alimentaire des mèdocres achetès dans un sytème sarkosiste ou tout est rèduit en marchandise , en bisness , bref c'est tout simplement de la lègitime dèfense , il en va de la sauvegarde de notre libertèe face aux oligarchies financières dont le valet veut nous imposer une rupture dont le but revanchard est bien de nous ramener avant 1936 et progessivement en ètoufant incidieusement toutes les libertèe dèmocratiques mèdiatiques , syndicales , sociales faire table rase des grands acquis du CNR !Rèsister à cette dèrive du pouvoir en place ,voilà un beau cmbat et j'apelle tous mes amis et camarades à soutenir activement MEDIAPART mettez le en premiere dans vos favoris !PATRICK TOSELLO CGT NICE .

le prix de la liberté
au fond on n'est jamais libre, mais vive le renouveau d'un journalisme de courage sans tomber dans la caricature de certains journaux français.
Journalisme et économie en sont pas incompatibles en soi, votre initiative est légitime et plein d'espoir à condition de mettre en place de gardes fou contre toute dérive même la vôtre de journaliste non ?
Finalement ce site tombe à pic en ce qui me concerne, n'étant pas journaliste mais passionnés par le journalisme c'est un moyen détourné pour le devenir qui sait en toute modestie en faisant partie d'un mouvement fédéré par votre site au lieu d'être isolé sur un blog ou d'autres portails communautaires à faible intérêt.
la seule chose qui me choque dans cette initiative sont les couleurs politiques rattachés au projet de mediapart à sa voir la collaboration avec la netsocuade société fondée par le responsable de l'équipe internet de ségolène.
La question est Mediapart s'aura t il s'affranchir des dépendances politiques aussi bien que les économiques ?

concernant le commentaires et l'intervention des internautes
je crois qu'il faut distinguer d'une part la contribution journalistique et l'ajout de commentaire, celle-ci devant être centralisée dans un forum.
Sinon mediapart ne sera qu'un site parmi d'autres avec une profusion de commentaires plus ou moins utiles car souvent il ne s'agit que de réactions, de sensibilités partagés par la plupart.
J'espère que Mediapart ne deviendra pas une annexe virtuelle des brèves de bistrots, internet car trop souvent le sites d'infos sont pollués par ça, d'autres sites existent pour ce genre de choses....
Pq ne pas envisager un système de notes des articles par les internautes.
Mediapart peut permettre, à condition de ne pas s'éloigner du concept journalistique, à beaucoup d'entre nous de contribuer richement à la ligne éditoriale en apportant des articles, éléments nouveaux critiques de valeurs.
Par contre si Mediapart cherche faire de l'effet de masse, alors ce sera au détriment du contenu éditorial.
Smile pour la photo lol

Justement, si vous êtes choqués par "collaboration avec la netsocuade société fondée par le responsable de l'équipe internet de ségolène", comme vous dites, c'est que vous êtes conscient du nécessaire besoin d'équilibrage, et c'est bien pour cela que vous avez raison d'adhérer, et de vous exprimer!

Bonjour,

J’espère que vous me pardonnerez d’avoir occupé un de vos espaces de communication ; mais la vérité rend libre !

Quand des journalistes disent la vérité, il y a la démocratie qui progresse mais quand les journalistes cachent la vérité, la démocratie s’affaiblit, c’est l’aube du fascisme ; c’est grave pour le pays. Une démocratie sans contrôle est soumise à la médiocrité des Hommes !

Je n'ai pas les moyens financiers de m'engager dans un abonnement pour le moment. Mais votre démarche est excellente pour la démocratie. Dés que j'aurais les moyens financiers je n'hésiterais pas à adhérer à votre journal.

Je voudrais vous adresser des informations sur mon dossier, car, une injustice peut surgir dans votre vie, Les escrocs avancent toujours cachés.

Je vous invite à cliquer sur les liens ci-dessous il y a des nouvelles informations , en Particulier , articles de presses , les courriers adressés au Président du MEDEF des B. du Rhône , Président de la République , Ministre de La Justice , Sénateur Maire de Marseille (qui est intervenu auprès du Président à plusieurs reprises ) ,.…etc :

http://injustice.aliceblogs.fr

Je vous remercie par avance de votre soutien indéfectible pour l’année 2008.

Ne peut on imaginer un site totalement ouvert ou il y aurait neanmoins des adherents?
Adherer ne donnerait aucun droit supplementaire.
Adherer signifierait simplement soutenir et garantir l independance de ce site (comme vous le dites) et non empecher au nom d une morale des plus glorieuses un "visiteur" de lire les precieuses infos SANS PAYER! ("Vous vous rendez compte, il a tout lu sans payer!!C est y pas honteux??").
Car contrairement au modele papier, ca ne coute pas plus cher de tirer a 10 000 exemplaires ou un million d exemplaires.
En consequence je serais pret a adherer pour soutenir ce type de site totalement ouvert mais c est sans deplaisir que je resterai du cote de ceux qui n auront pas le PRIVILEGE d'acceder au site!

Il convient bien sûr d'applaudir votre projet tant l'état de la presse en France est alarmant - ça ne date pas d'aujourd'hui - . Quelques remarques cependant :
1 - L'urgence n'est-elle pas ailleurs ? si une partie minoritaire de la population arrive à s'informer, la majorité se contente au mieux d'un mix quotidiens régionaux-TF1 - FT. Mediapart s'adressera à des gens déjà plutot bien informés et avertis si l'on peut dire.
2 - Est-ce vraiment l'info qui manque ? Ce que l'on reproche aux journalistes peut aussi bien s'appliquer aux economistes par exemple . Ne s'agit-il pas d'un mal plus profond ? D'une difficulté plus générale des élites intellectuelles françaises à dire les choses commes elles sont

Vraiment, comprendre ce qui se passe en France et dans le monde, cela nécessite à mes yeux un travail personnel trop important en soi.
Peut-être Samir, êtes-vous très bien équipé pour décrypter l'essentiel ?
Si c'est le cas merci de me dire votre recette.
Personnellement j'attends de Médiapart ce débroussaillage des informations, la mise en perspective des repères, et des faits, la mise à plat des avis divergents. Et aussi, oser dire ce qui est difficile à dire parce que cela nécessite de réunir des faits "factuels" en nombre suffisant, de les recouper et de les analyser selon des grilles de lecture (ou des convictions) différentes voire opposées sinon antagonistes.

Comment peut-on encore faire confiance à Edwy Plenel, qui a bati toute sa carrière sur le sentationnalisme et sur l'emploi outrancier du conditionnel.
Je retrouve dans ce médias tous ceux qui ont fait du Monde une machine à faux scoops gonflés aux hormones. Quelle légitimité ont-ils pour prétendre sauver la presse alors qu'ils ont plombé la crédibilité du premier quotidien de France.

Soutenir un journal sans savoir ce qu'il contiendra j'appelle cela de l'aveuglement.

Si on est de gauche on applaudira : M. Plenel est au commande, si on est de droite on vilipendera : M. Plenel est au commande, si on est Démocrate du Modem on se dira rien de nouveau : M. Plenel est au commande, si on est spécialiste Internet on dira : cela ne marchera pas.

Si l'on nous parle de décryptage de l'information et de vérification des sources alors on rigolera. Il faut une nouvelle génération de journalistes ; s'étant trop compromis, M. Plenel n'en fait pas partie.

Comme je vous l'ai déjà écrit au début du mois de Décembre, et de façon très très " soft " , votre abonnement est trop cher pour pas mal de gens qui sont un peu à la limite ...
Pour tous ces gens qui, justement, utilisent internet pour se tenir au courant, malgré tout, essaient de vivre comme les autres, malgré tout, votre choix est assez scandaleux... mais bien le reflet d'une certaine société, constituée de personnes bien pensantes, cultivées, vivant entre soi, et .. finalement se fichant bien des autres...
J'ai 54 ans, et je finis par avoir vraiment assez de ce genre d'égoîsme léger, mais hélas bien réel et profondément ancré dans vos milieux élitistes et cooptés, et finalement assez déconnectés de ce que vit la grande majorité d'entre nous...
Réfléchissez, que diable, ce n'est pas interdit, et vous finirez par comprendre que de tels choix reproduisent l'exclusion !...

Oui, il faut avoir été confonté à la précarité pour comprendre la souffrance de chacun dans notre société qui déborde de biens non accessibles à tous ceux qui ne joignent pas les deux bouts ...
MEDIAPART devrait trouver une solution pour faciliter l'accès à ces personnes en réelle difficulté.
Ce n'est pas pour autant qu'il faut remettre en question l'aspect payant de ce site.
Tout ce qui est gratuit, au risque de vous choquer n'a pas de valeur.
Ou plus exactement, si je ne donne pas quelque chose de moi - et plus simplement si je ne paye pas - je n'attribue pas la vraie valeur à ce à quoi j'accède.
Or, pour nous limiter à notre sujet : l'accès à de l'information "solide", reconnaissez, cher lecteur de ce site, qu'elle a un coût et un coût élevé ! Et si je lui accorde une valeur précieuse, alors pourquoi n'y mettrais-je pas le prix ?

Un peut de modestie SVP.
Le site Mediapart utilise Drupal – logiciel libre et distribué gratuitement ???

Quelle différence avec rue89 créée entre les deux tours des présidentielles ? La gratuité ?

CECI N’EST PAS DU JOURNALISME

Qu’elle soit papier ou numérique je pense qu’il y a plusieurs raisons aux difficultés de la presse d’aujourd’hui
La défiance envers le journalisme dépendant de groupes politico-financiers
La surinformation qui tue l’information. (le surcommentaire va-t-il aussi tuer le commentaire ?)
J’ai confiance en votre projet mais il me semble que seul un grand groupe de presse multimédia indépendant (donc payant) pourra résister.
Un canard enchainé, un Marianne, un Rue 89 et peu être un MédiaPart, fédérant leur ressources, leur talent, leur éthique voilà un véritable idéal pour nous les lecteurs.

Heureuse initiative.

En lisant les détracteurs de MediaPart, je retrouve les effets de tout ce qui fait que je ne lis plus depuis des années la presse Française à part le Canard Enchaîné, et que j'ai même enlevé les liens internet du Monde, de l'Express depuis le début des élections présidentielles.

Corruption, servilité, connivence avec le pouvoir du moment (quel qu'il soit d'ailleurs...), incompétence journalisitique crasse, et puis l'insupportable féodalité aux marques, groupes d'armement de la presse gratuite ou non sont pour moi un repoussoir sans compromis possible.

Alors je comprends en effet tous les jocrisses qui font un procès à Edwy Plenel... continuez messieurs, à lire Metro, à vous gaver de Libé, à acheter le Monde, à picorer l'Express ou Le nouvel Obs, que vous soyez de gauche, de droite, ancien soixante huitard ou nouveau cocu de la sarkozie triomphante, vous leur devez bien ça, et ils vous le rendent bien au quotidien.

Je salue quant à moi cette initiative qui a au moins le mérite de poser en termes clairs le problème: sans argent, pas de presse, et ce sont les lecteurs citoyens et non les annonceurs ou les consommateurs qui sont les garants de la liberté de la presse. Ce n'est pas un hasard si le Canard Enchaîné est le seul journal à peu près indépendant, bien que parfois gauchement, et ce n'est pas le moindre paradoxe Français que de constater que le seul journal qui fait vraiment son boulot est un journal satirique. Ca arrange tout le monde, car cela en limite la crédibilité aux yeux du plus grand nombre, et ça lui permet de continuer à être le poil à gratter de la presse aux ordres, alibi commode à la servilité.

J'adhère bien évidemment pour ces raisons, et parce que j'en ai les moyens, ayant arrêté de fumer il y a plus de 20 ans, à l'époque ou un quotidien coûtait le prix d'un paquet de clopes. Imagine-t-on cela aujourd'hui?

Je ne crois pas à l'Internet payant pour deux raisons principales :

- d'abordparce que, dans la vie, la plupart des gens n'achètent qu'un, au maximum deux ou trois journaux et magazines. Sur Internet, on ne pourra, pour des raisons évidentes de coût, ne s'abonner qu'à quelques sites. Or, Internet, c'est l'interactivité, la navigation facile entre des milliers de sites différents, dont beaucoup, bien que gratuits, sont d'excellente qualité. Penser qu'on pourrait limiter sa consommation Internet à deux ou trois sites est, à mon sens, une erreur stratégique. Le développement de l'Internet payant tuerait Internet, c'est aussi simple que celà, d'autant qu'un utilisateur paie déjà cher pour y accéder (ordinateur et fournisseur d'accès).

- les journaux papiers, que l'on n'achète pas tous, sont en revanche tous consultables facilement lorsqu'on le souhaite (on les feuillette dans les kiosques ; on les lit en bibliothèque ; on les emprunte à un ami, on les achète à l'unité et ponctuellement, pour un coût modique, sans avoir à s'abonner...). Vous aurez un public qui sera soit lecteur - une très petite minorité, même si cela marche - soit non lecteur, et rien entre les deux. A mon avis, ce n'est pas viable.

Bonne chance tout de même, vous en aurez besoin.

Heureuse initiative ou pas, à chacun de juger.
Editeur INDÉPENDANT de presse spécialisée, je mesure toute la difficulté de cette initiative.
Bien sûr, on pourra mettre un - voire plusieurs - bémol, fonction de l'appréciation que chacun peut avoir sur tel ou tel intervenant. M. Plenel a un nom et un style, il a aussi un passé, qui s'il ne gêne pas certains, peut en heurter d'autres.
Pour autant, ne jetons pas le bébé et l'eau du bain.
MediaPart, va naître, et c'est tant mieux.
La Presse française est en crise, c'est triste, mais c'est normal.
On peut toujours accuser les propriétaires et leurs connexions, elles sont patentes. Mais les journalistes, eux-mêmes, ne portent-ils pas leur part de responsabilités dans cette situation ?
Ils se plaignent, mais sont immobiles. Ils pleurent, mais mangent la soupe.
La LIBERTÉ, peut se revendiquer, mais on ne peut la gagner sans combattre.
Que feraient Lagardère, Bouygues, Bolloré et consorts, sans les plumes qui les servent ? Rien ! Ce n'est pas l'argent qui noircit les pages.
Que les journalistes se lèvent, et le public applaudira. La Liberté de la Presse, peut se décréter, mais alors elle ne sera qu'un concept.
Le mal, alors n'est plus seulement économique ; il est aussi philosophique.

apprendre que le quotidiens le Monde est sur la selette, que les journalistes font ce qu'il peuvent pour ne pas etre phagocyté par les nouveaux Murdoch, les moloch de l'informations.

que le Monde disparraisse, il auras fait son temps, que les moloch qui le saigne depuis quelques temps en soient pour leur frais d'avoir voulu mettre a genou l'indépendance de ce titre.
Libé a vendu son etandart au plus offrant pour ne pas mourrir, et les voila denouveaux les Fers aux pieds, ces fers si longtemps sérré, comme le dit la marseilleise
et donc, merci Mr Plenel d'organiser la Résistance a cette oppréssion financière soigneusement organisé par le sieur Minc et consort.

Juste une petite critique, vous voulez devenir un journal, ayez un nom de journal pour que l'on vous retrouve aisément.. la République, la Nation ou un autre nom bien classique a votre art, aurait l'avantage de bien vous situer en face de vos confrère aux pieds férrés, et de vous reclamer de cette grande tradition du journalisme qui ne saurait mourrir parcequ'il change simplement de support.

la liberté est un combat, et a l'heure ou la presse doit se battre pour la sienne, l'on ne peux que vous soutenir, non par simple fraternité, mais parceque l'on ne saurait souffrir d'une democratie, ou d'une res-publica qui de son 4ème pouvoir aurait perdu l'indépendance.

qui songerais a voir nos Députés ou la justice, être financé par Bolloré ou par Dassault ou encore par d'autre Moloch de la finance. certains acceptent sans broncher aujourd'hui que la Présidence ait de tel liens au travers de son récipiendaire. Doit-on l'accepter pour la presse? les cas Murdoch ou Berlusconni devraient donner des frissons d'éffroi a tout démocrate et a tout républicain et les réseaux français de ligotage de la presse faire prendre les armes a tout citoyens.

l'on ne peux donc que saluer l'avenement de ce journal-en-ligne, et a defaut de prendre les armes, une carte bancaire seras bien suffisant pour commencer.

Quetzal

Il est des initiatives que l'on se doit de soutenir.
Comme la vôtre.
Alors les yeux fermés (pour le moment...), abonnons-nous.
Longue vie à Media-Part, bravo aux journalistes reconnus qui prennent le risque de quitter des places confortables pour vous rejoindre. C'est courageux, ça mérite un soutien.

Et en ces temps où beaucoup écrivent ou parlent sous contrôle, donnons, grâce à vous, un espace à la liberté et aux choix.

Christine Marcandier

Le Prix juste :

En difficulté financière depuis 2000 je ne peux malheureusement que vous soutenir moralement.

En effet, arrivé a un point tel que je devais choisir entre l’ouverture au monde par la toile ou garder mes trois abonnements (régional, national et un mensuel) le choix a été vite fait, j’aime le monde (pas le journal mais la terre) or donc m’abonner, même comme soutien, ne m’est plus possible, je n’ai même pas autant dans mon porte monnaie que les étudiants qui ne gagnent rien mais qui eux on droit à un soutien (familial ou bourse).

Excusez moi de vous demander si vous avez prévu quelque chose pour les plus démunis d’entre nous, pour que nous puissions ne pas perdre totalement pied dans notre société ?

Je souscris sans retenu à l'analyse d'Edwy Plenel. Il faut être témoin de son temps avec les moyens de son temps ...

Difficile aujourd'hui de résister à l'irrésistible force de l'argent dans une société où l'on veut "du pain et des jeux". La logique de l'audience est implacable : pour survivre grâce à la publicité, il faut faire du tirage ; pour faire du tirage, il faut être lisible ; pour donner envie d'être lu, il faut donner à son lectorat ce qu'il veut ; et ce dernier veut du simple, du factuel, convaincu qu'aujourd'hui, "savoir ne permet plus de prévoir, et encore moins pouvoir".

Alors longue vie à mediapart ...

Frédéric de Paris

En faite vous donnez par là la définition d’un certain Murdoch pour le monde et d’un certain Bouygues pour la France…