Marie-Monique Robin : «Ne pas prendre les informations scientifiques pour argent comptant»

22/02/2008Par

Auteur d'un livre et d'un documentaire à paraître sur la firme Monsanto, la journaliste Marie-Monique Robin démonte les méthodes de communication et de lobbying du producteur d'OGM. Entretien vidéo en sept parties.

Bienvenue dans le monde des lanceurs d’alerte, des revolving doors, du marketing viral et de la Google enquête : dans Le Monde selon Monsanto (parution du livre le 6 mars à la Découverte, diffusion du documentaire sur Arte le 11 mars), la journaliste d’investigation Marie-Monique Robin révèle la face cachée de la multinationale mondialement connue pour son pesticide Round-up et ses plantes génétiquement modifiées : fabrication de l’agent Orange, production de PCB, de dioxine et d’hormone de croissance bovine, dissimulation de la nocivité pour la nature et pour l’homme de ces produits, coût de l’essor de ses cultures transgéniques sur les agricultures des pays pauvres. Les méthodes de communication et de lobbying du fabriquant y sont dénoncées : rétention d’information, campagne de dénigrements contre ses détracteurs, collusion entre milieux scientifiques et politiques, appropriation progressive des ressources alimentaires du monde…

Dans cet entretien à Mediapart, Marie-Monique Robin décortique ses propres méthodes de travail, et explique le paradoxe initial de son enquête : c’est assise face à son écran d’ordinateur à arpenter Google qu’elle a découvert la plupart des faits que révèle son livre. En effet, explique-t-elle à propos de Monsanto, « presque toute l’information est publique », mais éparpillée et souvent incompréhensible aux profanes. Si elle a pu mettre la main sur quelques pépites, comme l’archive vidéo d’une visite de George Bush père, alors vice-président de Ronald Reagan, au laboratoire de Monsanto promettant d’aider la firme à se développer grâce aux dérégulations à venir, l’essentiel de son enquête a consisté à remonter aux sources des données dont elle retrouvait la trace. 

Cette entreprise de vérifications factuelles lui a permis de percer à jour les campagnes de marketing viral que, dans l’ombre, Monsanto a mises en branle pour décrédibiliser et déstabiliser ses détracteurs. Cette politique de harcèlement a coûté leurs carrières à des chercheurs, des fonctionnaires et des journalistes.De quoi alerter sur les failles et les irrégularités des procédures de validations des grandes revues scientifiques pourtant internationalement reconnues comme Nature et Science, qui ont diffusé des articles reposant sur des données non vérifiées et pourtant validées par des experts. La reporter en conclut qu’ « il ne faut pas prendre l’information scientifique pour argent comptant », et refuser de laisser les biotechnologies aux seuls biologistes.
En 1995, Marie-Monique Robin a obtenu le prix Albert-Londres pour une enquête sur le trafic de cornées et de reins en Amérique Latine, Voleurs d’organes. La révélation du scandale lui vaut une campagne de déstabilisation qui conduit à la suspension puis au rétablissement de sa récompense. Près de dix ans plus tard, elle publie une nouvelle enquête événement : Escadrons de la mort, l’école française (2004), où elle dévoile comment après la guerre d’Algérie les Français ont exporté leurs techniques de torture dans les dictatures latino-américaines. Suivie en 2006 d’un livre sur les dérives de la lutte contre la pédophilie, l’école du soupçon
 Les séquences vidéo de l’interview de Marie-Monique Robin : 

 I.                    Internet…accélérateur d’enquête ?

Marie-Monique Robin 1/7 mediapart
envoyé par Mediapart

II.                  Sa plus belle trouvaille sur le net ?

Marie-Monique Robin 2/7 Mediapart
envoyé par Mediapart  

III.               Internet…outil de désinformation ?

Marie-Monique Robin 3/7 Mediapart
envoyé par Mediapart 

IV.                D’où vient la puissance de Monsanto contre ses détracteurs ? 

V.                  Quelle indépendance de l’information scientifique ?

Marie-Monique Robin 5/7 Mediapart
envoyé par Mediapart 

VI.                Vous sentez-vous menacée ?

Marie-Monique Robin 6/7 Mediapart
envoyé par Mediapart  

VII.             Michael Moore ou Albert Londres ?

Marie-Monique Robin 7/7 Mediapart
envoyé par Mediapart

Jade Lindgaard et Jordan Pouille (à la caméra et au montage).

 

Chère Jade
Votre article m'intéresse au plus haut point. Cependant, comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire à un de vos collègues je n'ai pas de son sur mon PC et n'ai donc pas accès à vos vidéos. Au final pour moi, votre article se réduit à une simplle annonce d'un livre et d'un documentaire à paraître. C'est très frustrant.

On touche au problème de l'accessibilité avec les vidéos. Idem, avec mon bas débit à l'autre bout du monde. Je suppose que les malentendants ne sont pas à la fête avec les vidéos non plus...

J'espère que dans la version définitive il sera prévu systématiquement une alternative textuelle aux vidéos, ça serait merveilleux. C'est vrai que ça prends du temps et occupera facilement une personne à temps complet pour toutes les vidéos.
Mais, c'est une bonne façon de se démarquer, encore, des autres.

On rale, on rale... mais sur un article aussi intéressant, c'est frustrant de passer à coté du moindre détail...

Sinon la vidéo 4 semble etre hs sur dailymotion, sympa, la coincidence avec le titre ;-)

Normalement c'est prévu que ce soit systématique à partir du 16 mars (cf article sur netvibes)
de François Bonnet
«Nous prenons bonne note de ces remarques et tenterons d'intégrer ces demandes pour le 16 mars au lancement du site»

Ca prendra du temps certainement mais en ces temps du web 2.0 qui a vu l'émergence du multimédia-gadget, l'accessibilité des sites à tout le monde et notamment les personnes handicapées dont les malvoyants, sourds et malentendants n'est pas une vaine utopie mais malheureusement pas systématiquement prise en compte par une (grande) partie des concepteurs de sites web.
Voici quelques liens intéressants
http://www.openweb.eu.org/actualite/2008/02/14/37-les-nouveaux-defis-de-...
http://www.webaccessibilite.net/traduction/WD-WCAG20-20050630-FR.html#ov...
exemples :
A partir du principe 1 qui affirme que «le contenu doit être perceptible»
- la directive 1.1 : fournir un équipement textuel à tout contenu non textuel
- la directive 1.2 : fournir des alternatives synchronisées pour le multimédia (sous-titres)

Nous ne pouvons qu'encourager MediaPart qui a une vocation de réunir le multimédia avec l'écrit à poursuivre dans ce sens-là.
En espérant que vous aurez le temps de vous préparer pour le 16 !

Je suis un abonné non-voyant utilisant un lecteur d'écran et une synthèse vocale et je vous félicite de l'accéssibilité du site au non-voyant, techniquement c'est parfait, tous les sites ne sont pas dans ce cas, même certains sites institutionnelles !
Merci à vous.

Chers Jade et Jordan,

Félicitation pour cet excellent article. Je suis tout à fait d´accord avec Marie-Monique Robin lorsqu´elle affirme, que "presque toute l´information est disponible sur Internet". Cela vaut pour bon nombre de sujets scientifiques.
Il manque juste des personnes qui ont le temps, l´argent et les compétences pour rapprocher des données très éparpillées, comprendre leurs significations et mettre tout cela en perspective.

J´espère de tout coeur que Mediapart se collera à ce boulot plutôt ingrat et que vous continuerez à relayer ce type d´initiative.

Bonjour,

Même problématique pour moi, je n'ai pas le haut débit et ces vidéos me sont inaccessibles :-(

Cordialement

témoignage formidablement interessant
et inquiétant

j2p

A ceux qui rencontrent des problèmes d'accès aux vidéos et au son, je tiens juste à préciser que l'article de Jade Lindgaard résume l'intégralité des propos de Marie-Monique Robin. Conscients que nos lecteurs n'ont pas tous accès au haut-débit, nous veillons particulièrement, lorsque nous faisons des interviews filmés, à ce que le propos essentiel soit aussi explicitement reproduit dans le texte.
Sophie Dufau

Chère Sophie, merci pour votre précision.

Tout à fait passionnant mais la question des relations entre pouvoir politique, industrie et science me semble mal posée. La séparation des différents univers n'a jamais existé (cf. Latour sur Pasteur).

En revanche, on peut poser la question des régulations -très insuffisantes- de la communauté scientifique et de son éthique ; du rôle de l'État quand il ne se contente pas d'être au service d'intérêts privés.

Le problème que j'ai avec l'approche présentée ici est qu'elle peut aboutir à la logique des "maîtres du monde" et du complot permanent. On sait que ça fait surtout le lit des sectes en tout genre.

Ce qui me manque ce sont toutes les luttes sociales contre les OGM, qui permettrait de concevoir la situation un peu moins dans la main du plus puissant.

Les chercheurs produisant de travaux scientifiques qui vont à l'encontre des affirmations de Monsanto ne construisent pas assez d'alliances avec ceux qui ont tout intérêt à les soutenir.

Ceci dit le travail de MMR est salutaire.

Je salue le courage de Marie-Monique Robin, qui je l'espère contribuera à faire davantage connaître cette multinationale d'essence totalitaire qui s'infiltre partout, aux plus hauts niveaux, et déploie ses tentacules partout dans le monde, pour le malheur des Humains et de la Nature.

Merci à MediaPart de nous faire découvrir l’excellent travail de Marie-Monique Robin.

Sur les méthodes de cette «multinationale d'essence totalitaire» comme l’écrit «peneloppe», on peut voir également cette vidéo qui montre comment Monsanto espère un jour nous envahir avec ses OGM :
http://www.dailymotion.com/video/x1revy_ogm-lenvahisseur

bravo
l'intégrité de Marie Monique Robin redonne espoir face aux mécaniques de la manipulation
cela ressemble beaucoup aux manipulations organisées pour nier l'existence et les effets du rechaufement climatique
(le nom de Robin a -t'il un lien avec l'auteur de "La fausse parole"?)
merci encore
avec de tels articles c'est une conscience citoyenne qui se réveille

Merci de tous ces commentaires qui chaque jour me surprennent par leur qualité. Le contributif reprend tout son sens: ensemble nous sommes vraiment en train de créer quelque chose de bien, vous ne pensez pas?

oui oui et oui!!!

Oui, tout à fait d 'accord aussi. J'avais je crois lu le mot de club, dans la présentation de Mediapart, à un moment, et j'ai le sentiment d'y être. La qualité des articles, et des échanges est réconfortante et enrichissante : il ne nous reste plus qu'à veiller à ne pas devenir une secte ! Plaisanterie mise à part, un site d'élite, oui, sans être élitiste.

Remarquable relais que vous faites là, à cette sagace et téméraire investigatrice, s'il en est.
L’allusion d’un internaute à Armand Robin, le fameux auteur de "La Fausse Parole", n’est pas du tout déplacée dans ce contexte (mais Armand Robin était breton…).
Dans cet essai ô combien fascinant, Armand Robin décrypte les discours des régimes totalitaires de l'immédiat après-guerre. Il travaillait alors sur des écoutes radiophoniques du monde entier (l’Internet d’hier en quelque sorte).
La fausse parole qu’il traque n'est autre que cette parole qui essaie de se faire passer pour vraie, et qui le devient forcément quand plus personne ne peut témoigner du contraire. Autrement dit, quand la propagande, dans son usage massif de manipulation de l'opinion, a fait son oeuvre. Un peu comme si une fausse monnaie avait à l’insu de tous remplacé la « vraie ». Faussaires compris puisque l’illusion rhétorique finit par être « totale », représentant l'unique réalité...

Bien il est donc temps de donner la parole aux faucheurs volontaires et aux paysans résistants.
Si vous pouvez approfondir sur le sujet. Il existe en France des personnes bien informées et compétentes qui ont une autre version que la logorrhée lénifiante des autorité vendu au grand capital et au firme agronomiques.

Salut à tous !
ici, on peut voir et écouter la Mémé qui veut elle aussi "faucher, faucher" avec José.... !
http://www.dailymotion.com/relevance/search/rictus/video/x3d8n3_clip-fau...
rol

Je vois bien, Pistoff, mais on nous reprochera d'être un site altermondialiste et militant. En revanche, rien n'empêche le faucheur volontaire et le paysan qui résiste aux ogm et aux pesticides de nous expliquer ses choix sur Mediapart qui dès le 16 mars proposera une véritable plateforme où les blogueurs seront mis à l'honneur.

Ok la remarque et non seulement pertinente mais tout à fait juste.
Mais ce sujet me tiens tellement à cœur que des fois je m’emballe.
Félicitation pour l’arrivé de tel sujet sur le site.
souhaitons simplement que les relais se fassent.

Ce serait indispensable, car encore nombreux sont ceux qui ne connaissent pas tous les enjeux : j'espère que vous serez entendue, cher Jordan.

"enetendu", pardon

Tout cela ne m'étonne plus, je me souviens d'il y a 10 ou 12 ans, lors d'une réunion de formation dans un CHU, le Professeur de Diabétologie répondait tout naturellemnt qu'il ne vérifiait pas la validité d'une publication dès lors qu'elle l'était dans un journal médical. Espérons que la mission confiée à J P ALIX permette de "moraliser" en France un milieu qui devrait être irréprochable et dont la récente enquète Med Line montre selon le Monde du 7/2/2008 que "Sur près de 8 000 chercheurs du secteur biomédical questionnés sous le sceau de l'anonymat, pas moins de 33 % de ceux qui ont répondu ont confessé un comportement coupable au cours des trois années précédentes." ;lire la suite.
L'obligation de transparence sur les relations entre les scientifiques et leurs financeurs est un premier pas, il ne suffira pas, mais au moins cela incitera à la vigilance. Sans mettre à l'abri de machinations de superpuissances industrielles comme Monsanto. (écouter aussi rendez vous avec X du16/02 )

A la question : "combien vaut 1 plus 1 ?", un comptable répondra "2", un physicien dira "ça dépend du référentiel de l'univers dans lequel nous nous trouvons", un actuaire répondra "ce que veut le patron !". Quant au statistitien , il vous démontra que "la tête dans le congélateur et les pieds dans le four thermostat 12, le milieu du corps est à température ambiante". Alors la rigueur d'un scientifique payé par les entreprises qui fabriquent des produits sur lesquels ledit scientifique doit démontrer la non nocivité est aussi sujette à caution que le "ce n'est pas moi" d'un enfant qu'on attrape en train de casser le jouet préféré de sa soeur.

Frédéric de Paris

Bien vu l'aveugle.

Quant au mathématicien, il demandera : qu'elle est la nature du "plus" de votre question ? Et quel sens donner au mot "un" ? Quelles sont les propriétés de l'ensemble formé de "un" et de cette loi "plus" dont je n'ai vu la définition ?
Pascal nous l'avait pourtant dit : "vérité en deça, erreur au delà !"

Frédéric de Paris

Montaigne peut-être, non ?

La question de l'indépendance de la recherche scientifique est une question préoccupante, vu la réforme récemment opérés des modes de financement de la recherche publique. Les recherches dans les laboratoires publics sont aujourd'hui principalement financés sur projet et le seront de plus en plus. Cela signifie que le chercheur doit faire des recherches de financement pour chaque action de recherche qu'il mène auprès d'organisme de sélection plus ou moins opaques, dans lesquels siègent, en autres, des industriels. Par ailleurs le chercheurs sont fortement invités à nouer des partenariats avec l'industrie.

Le partenariat recherche industrie n'est évidemment pas à balayer d'un revers de main. Que la recherche doive être valorisée, c'est évident. Ce n'est que le retour sur investissement de la collectivité. Mais on arrive dans une situation où si la recherche ne plaît pas à l'industriel ou aux "experts" qui distribuent les fonds, on ferme le laboratoire (je pense à l'exemple cité dans l'une des vidéos) ou au moins on arrête les recherches. Le chercheur français, encore (pour combien de temps ?) fonctionnaire, devient de plus en plus mercenaire. Dans certains secteurs sensibles, c'est évidemment peu recommandable.

Remarque pour la rédaction : une fois qu'on a publié le message, il n'y a plus moyen de le modifier. C'est ennuyeux si on se rend compte un peu tard qu'on a fait de méchante fautes de frappe.

Montaigne, oui probablement, mais Blaise sûrement. Et puis, j'aime bien emprunter aux uns pour rendre aux autres, par simple souci de "mon" honnêteté.

Frédéric de Paris

Sur Monsanto entre autres et les manœuvres visant à faire advenir les OGM partout sur la planète, voir l'excellent livre d'Hervé Kempf "la guerre secrète des OGM" (Points Seuil-science). Où l'on apprend que le méchant Monsanto n'est pas, et de loin, la seule firme/laboratoire/chimiste/semencier à divulguer des informations tronquées, à payer des lobbyistes auprès des gouvernements et institutions internationales, à stipendier des scientifiques "de renom" et "irréprochables", au mépris et de la santé des consommateurs et de la vérité scientifique. Certaines multinationales françaises et suisses le font aussi très efficacement. A diaboliser Monsanto, on risque donc d'oublier que cet arbre certes remarquable s'entoure d'une forêt touffue. Certains de nos meilleurs scientifiques français ont quand même souvent cautionné les "études" de ces laboratoires, par idéologie (Le Progrès avant tout, quel qu'il soit) ou peut-être par intérêt.

Bonjour,

Sans vouloir défendre quelques positions que ce soit, je pense que toutes les parties prenantes dans une discussion, d'autant plus, quand il y a polémique forte, peuvent présenter le même risque de moduler la vérité, via toutes formes de communications.

À priori, je me méfie de TOUTES informations, car en grattant un tant soit peu, on voit bien que chacun cherche à gagner du terrain pour convaincre....et souvent faire peur.

Ce qui donne à Médiapart une grande responsabilité pour ne jamais tomber dans les tendances droites ou gauches ou, pour ou contre tel ou tel projet.

Il est de nos jours toujours plus valorisant d'être contre, cela donne toujours l'impression de défendre la veuve et l'orphelin.

Chaque groupe d'opinion a ses intérêts à défendre, cela est bien normal, le plus difficile est de percevoir le véritable avantage pour toute une société.

Bon travail médiapart.....et belles journée à toutes et tous.

Michel Zim

La gage d'une recherche scientifique de qualité (en ce y compris les sciences "dures" comme les sciences "molles") repose sur la publication des résultats de ses travaux. Ceci permet à la communauté scientifique de progresser sur tel ou tel thème, de valider des travaux ou bien d'invalider des conclusions. Du coup, même si la recherche peut être orientée par des intérêts privés, sa publication permettra de vérifier le bien fondé de ses conclusions. En parler dans mediapart est déjà important.

Bonne journée,

Frédéric de Paris

"Ce qui donne à Médiapart une grande responsabilité pour ne jamais tomber dans les tendances droites ou gauches ou, pour ou contre tel ou tel projet."

Ah la grande loi de l'équilibre et du raisonnable on a vu a plusieurs reprise ou l’Histoire s’est terminée.
Et si la plus grande impartialité s’impose à tous. L’eau tiède n’a jamais eue beaucoup de goût.

« Qui n'avance pas recule comme dit Monsieur du pneu un gars qui articule et qui est chef du contentieux. »
J BREL

Bonjour Pistoff,

La recherche de la vérité, demande de la prudence et demande aussi de bien examiner les informations venant de tout bord, tout côté.

Je préfère écouter calmement les argumentations des pour et des contre dans tous débats.

Il ne s'agit nullement d'équilibre dans mes propos, mais de trouver dans TOUTES informations les éléments de vérité qui nous font approcher une meilleure compréhension des enjeux d'une discussion.

Chacun est soit profiteur ou victime d'une situation, je ne cherche jamais à défendre l'un ou l'autre à priori, mais plutôt à saisir tous les éléments composant un débat.

En général, on comprends assez vite, les parti-pris des uns et des autres, ensuite découlent les arguments en fonction des prises de positions de chacun.

Je n'aime pas être d'un côté ou de l'autre, je préfère m'intéresser à l'ensemble d'un sujet pour me faire une idée vraiment personnel. ( jamais défintive, car l'information continue.)

Je ne cherche pas la tiédeur, mais plutôt une ouverture totale, aux arguments des uns et des autres. Cette ouverture se veut respectueuse et permets de garder tête froide ( non pas tiède..) ainsi la vérité se rapproche petit à petit avec le temps.

Tout cela est pour moi question de respect.

Il m'importe qu'au bout du compte le groupe, l'état, la société devienne meilleure et vive en PAIX.

Je vous souhaite une belle journée.

Michel Zim

P.S. Il n'est pas facile de traduire sa pensée d'un premier jet....alors à suivre.

Dit comme cela je co-signe sans aucune arrières pensées. J'avais mal interpréter.

Bonjour,
je n'avais pas lu votre article du 22 février, amis il ne reste malheureusement qu'un article énumératif.
Compte tenu des enjeux de santé publique et des faits dénoncés par Mme Robin il reste dommage qu'aucune interview de nos responsables politiques n'ait été réalisée ... Il serait bon de connaître leur commentaire sur le sujet et d'ailleurs on comprend mieux maintenant la pression pro OGN de la FNSEA lors du "Grenelle" de l'environnement et Mr Barnier qui le 4 février 2008 déclare :
" j'ai obtenu que par décret une commission d'évaluation des demandes d'autorisation d'essais en plein champ soit mise en place. Cette commission nous permettra d'autoriser dès 2008 des essais en champs dans des conditions sécurisées".
Sécurisées ???
Va-t-on nous refaire le coup du nuage de Tchernobyl, des farines animales, de l'hormone de croissance, de l'amiante, du sang contaminé etc etc ... Responsable mais pas coupable !