Mieux qu’un journal, le projet MediaPart

02/12/2007Par

Média à part ; média participatif ; MediaPart. Quel est ce projet auquel nous vous demandons dès aujourd’hui d’adhérer ? Il est celui d’un nouveau site d’information et de débats. Nouveau par les envies journalistiques qu’il portera. Nouveau par la relation particulière qu’il développera avec vous, internautes simples lecteurs ou – mieux – adhérents devenus collaborateurs et co-acteurs d’un média de nouvelle génération.
La défiance grandissante envers une profession – le journalisme –, la recherche de lieux de débats, d’échanges et de création plus maîtrisés obligent à l’invention. La crise quasi généralisée des systèmes d’information offre cette opportunité : à vous, à nous, de créer de nouvelles règles de débats, de produire différemment une information de qualité qui se distingue du vacarme ambiant.
Il y a dix-huit mois, des étudiants manifestant contre le projet de contrat première embauche (CPE) criaient : « Médias partout, infos nulle part ! » Dans le même temps, aux Etats-Unis, le « rapport sur l’état des médias », une étude de référence produite par des centres de recherche, des universités et des écoles de journalisme, plaçait en exergue de son bilan annuel le constat que l’on peut résumer ainsi : « De plus en plus de médias, de plus en plus de tuyaux, de moins en moins d’infos, de moins en moins d’histoires »
Nous l’avons tous expérimenté : ce flux continu d’informations disparates et non hiérarchisées, mélangeant anecdotique et essentiel, brassant indistinctement une simple annonce, un fait avéré, une révélation, mêlant communication et information… Des professionnels appellent cela le « bruit », le « buzz ». Il donne le tournis, rend sourd et nous laisse démunis face aux vrais mouvements du monde.

Le projet MediaPart est né d’une rencontre et d’un constat. Rencontre avec une équipe de journalistes chevronnés, aux itinéraires divers – vous les découvrirez progressivement –, avides de refonder un certain type de journalisme de recherche d’informations. Rencontre avec une jeune agence Internet, spécialiste du décryptage des pratiques du Web comme de l’animation de communautés et de réseaux sociaux. Deux cultures professionnelles pour un même constat, une même envie : tenter de reformuler les principes d’un journalisme grand public de qualité ; essayer de stimuler la participation des internautes en les associant au plus près, et selon des règles maîtrisées par tous, à l’animation d’un lieu que nous aimerions convivial, surprenant, éclairant.
Faut-il déjà rentrer dans le détail, quand tant de choses restent à faire et que nous voulons prendre en compte vos suggestions, vos demandes, vos remarques ? Evidemment non. Mais, très rapidement, nous pouvons vous présenter les fondations, les murs porteurs, l’architecture d’ensemble de notre maison commune.

1. Votre information.
Environ trente journalistes se sont investis dans ce projet. Avec un objectif simple : produire de l’information, renouveler l’offre de lecture aujourd’hui proposée par les autres sites d’information et la presse papier. Aller sur le terrain, enquêter, recouper et vérifier. Ce b a-ba professionnel est plus que jamais un défi quotidien quand les seuls agendas de communication ou les débordements de commentaires tendent à envahir des secteurs entiers, de la politique à la vie des grandes entreprises.
Face aux supermarchés en hard discount de l’information, face aux fabriques d’images et de vraies-fausses annonces, face aux dépêches qui effacent les précédentes, nous plaiderons pour un journalisme d’enquête, de profondeur, de révélations, de mémoire.
Faut-il tout « couvrir », courir après toutes les « nouvelles » pour n’en bien attraper aucune ? Non. Cette course à une prétendue exhaustivité, que mènent encore certains quotidiens ou médias, sans jamais y parvenir, brouille les repères et malmène les savoir-faire. C’est une information sélectionnée, fortement hiérarchisée que nous vous proposerons dans un certain nombre de secteurs-clés, ceux qui organisent aujourd’hui le débat public, ceux qui déterminent notre manière de vivre ensemble.
De la politique, de l’économie et du social, de l’international bien sûr, mais aussi de l’enquête culturelle et un décryptage des grands débats intellectuels. Ce sont nos priorités, nos territoires de prédilection, ceux où nous estimons qu’il est grand temps, par un flux nouveau d’informations, de rompre avec les ronronnements paisibles, les automatismes professionnels et les conformismes bien-pensants.

2. Votre Web.
Le meilleur, et parfois le pire, est là. Ce qu’on connaît, ce qu’on aimerait découvrir, ce qu’on ne soupçonne pas et qui nous serait tellement utile. C’est l’infini de la Toile, ses milliards de pages, ses centaines de millions de sites. Le script d’une audition du Congrès américain sur la torture ; le nouveau disque de Radiohead ; les dernières photos du stade olympique de Pékin ; la liste des vainqueurs de l’Everest ce printemps ; l’intégrale du discours de Dakar de Nicolas Sarkozy ; le blog du cheminot d’Argenteuil en grève.
Grâce à une plate-forme technique sophistiquée, MediaPart vous proposera de faire pour vous ce travail de veille et de découverte. Trier dans cette immensité de contenus disponibles, sélectionner, valider, proposer… Lesquels ?  Ceux susceptibles de vous intéresser, ceux que vous aurez demandés, ceux qui donnent du sens, de la profondeur, un éclairage particulier à une actualité.
Et puis il y aura tous ces matériaux – documents, rapports, études, images, sons – qui appuieront nos enquêtes, les compléteront, les prolongeront. Ceux que vous nous signalerez également, en réaction à telle ou telle idée, tel ou tel article.
Ainsi se construiront progressivement de nouveaux traitements, par une écriture multimédias mêlant textes, sons, images, infographies mis au service d’une nouvelle pédagogie de l’actualité.

3. Vos débats.
MediaPart n’est pas que le projet d’un site d’information. Il souhaite devenir un lieu de débats, de création très largement animé et géré par ses adhérents. Blogs, forums, tchats, bien d’autres outils seront créés pour aménager des espaces partagés de discussion et de contribution. En interaction avec les journalistes, chaque adhérent pourra rebondir, proposer, interpeller. Mais nous avons aussi expérimenté quelques-uns de ces forums brouillons où l’invective vaut argument, où la diffamation devient exercice rhétorique. Faut-il préciser que nous ne les lisons plus ? Une première charte de participation et de modération est aujourd’hui proposée à nos adhérents. Notre communauté l’amendera, la complétera. Elle est la garantie d’un débat, non pas bridé mais seulement intelligible.
Que de belles intentions, vous direz-vous peut-être ! La place manque aujourd’hui pour détailler plus avant notre projet, pour entrer dans le vif, aborder quelques sujets qui fâchent, multiplier les exemples qui nous ont servi de balises tous ces derniers mois. Mais c’est finalement l’objet de ce pré-site pour les semaines qui viennent : défricher, vous écouter et vous répondre, expliciter notre projet d’information, construire ce lieu de débat. Avant que MediaPart ne démarre effectivement début 2008.

100% avec vous ! Ou plutôt 99%, parce que je n'aime pas ce nom de MediaPart. Il est trop fourre-tout pour être honnête. Je suggère de mettre plus en valeur l'idée d'indépendance, plus rare finalement que n'est celle de la participation.
Par ailleurs, une chose n'est pas très claire : donnerez-vous un angle particulier sur l'info, sans chercher à être exhaustif (à la manière d'une revue) ou avez-vous l'ambition de pouvoir être la seule source d'info de certains lecteurs (comme un quotidien) ?
Enfin, il faudra absolument développer MediaPart sur mobile et widgets...
Tous mes voeux de réussite !

Beau projet en effet mais une erreur de poids comme souligné hier sur TechCrunch: l'abonnement payant.
Contraire à l'évolution du web et au discours que vous tenez vous même sur cette nouvelle forme de journalisme.
Il existe trop de contenu gratuit (de qualité ou pas) sur Internet pour que quelqu'un puisse songer à payer.
Cette erreur n'est pas sans rappeller celle de l'excellent et disparu Proche Orient Info qui avait tenté aussi de faire contribuer ses lecteurs.
Quelque soit la qualité et l'indépendance de votre contenu, rien ne justifie aujourd'hui un abonnement. L'argument "payer pour soutenir votre indépendance " me semble bien irréaliste.
Absolument indispensable de trouver un autre modèle économique.

Bon courage en tout cas. Nous suivrons de près !

Gratuit, payant. Ca y est, le débat est lancé! Et tant mieux! Car c'est l'une des dimensions du pari (raisonné) qu'est le projet MediaPart. Dans les jours qui viennent, nous posterons plusieurs contributions sur ce sujet pour mieux expliciter notre choix - seul à même de garantir l'indépendance de ce site-, et prendre note de vos remarques. Mais, très vite, quelques précisions:

1. Nous payons déjà - et parfois cher- de nombreux articles, dossiers, archives, ressources documentaires. Pas seulement dans la presse anglo-saxonne, avec "The Wall Street Journal", "The Economist", "The Financial Times", "The Independant" qui ont rendu payant tout ou partie de leurs contenus. De longue date, plusieurs titres de la presse française font payer leurs articles et ils ne s'en portent pas plus mal! C'est le cas du journal "Les Echos" (15 euros par semaine), de "Courrier International" (au moins 55 euros par an) et même du très généraliste "Le Parisien (12 euros par mois). Sans oublier "Le Monde" et d'autres.
D'autres titres, comme "L'Equipe" ou l'hebdomadaire "Marianne", ont décidé de ne pas mettre leurs articles en ligne. Leurs sites "compagnons" produisent à bas coûts d'autre contenus. Il n'y a donc pas de dogme, comme gravé dans le marbre, qui voudrait que l'information aujourd'hui disponible sur le net ne peut être que gratuite -ou ne pas être.

2. Nous le détaillerons dans les semaines qui viennent, mais MediaPart ambitionne d'être (un peu) plus qu'un site d'infos. Nous ne "vendons" pas de l'information; nous essayons de construire un lieu, différent et indépendant, où se rencontreront adhérents et journalistes. Avec un objectif: croiser, mêler un journalisme capable d'innover et de surprendre avec des débats participatifs de qualité.

Voilà pour amorcer ce débat. Nous le poursuivrons bien sûr pour vous convaincre -si possible!- qu'en adhérant, ce site sera encore un peu plus le votre.
François Bonnet-MediaPart

Nous essuyons les plâtres du www.miroirsocial.com depuis hier. Je vais suivre attentivement votre lancement.
Nous serons nous aussi en mode abonnement à partir du 15 janvier.
Nous proposons nous aussi une approche "editoparticipocommunautaire" où les contenus publiés par les utilisateurs producteurs s'intègrent dans un processus d'enrichissement éditorial au service d'une communauté. A charge pour nous de donner du sens à tout cela.

La différence principale tient dans le fait que nous répondons aux besoins d'une population bien définie : les acteurs du dialogue sociale dans les entreprises.

La question n'est pas gratuit ou payant.
Elle est trop globale.

Il faut d'abord faire une distinction entre média généraliste et média spécialisé.

Un lieu de rencontres ?

Les seuls lieux de rencontres que je connaisse, François Bonnet, qui font payer leurs clients à l'entrée, sont d'une moralité assez douteuse.

Ce modèle économique continue à me sembler injustifié, pour ne pas dire injustifiable. Que le journalisme français soit dans un piètre état, je veux bien le concéder. Mais la responsabilité de cet état de fait ne doit pas incomber à ceux qui le consomment mais à ceux qui le produisent. Internet est une aire communautaire gratuite, je milite pour qu'il le reste. Je vous assure, François Bonnet, que pour m'y rencontrer, pour y débattre en ma compagnie, jamais je ne vous demanderai un seul centime...

monsieur,
il existe TRES TRES PEU, voire aucun, de sites internet d'information grand public, gratuits, au contenu de QUALITE, sans publicité. Ou alors, citez-LES moi. Cordialement.

De l'information indépendante et utile voîla ce dont nous avons besoins. Donc pourquoi ne pas participer par une contribution pour des archives et des dossiers des enquêtes et des analyses approfondies. Mais sinons le reste doit être gratuit car il est déjà gratuit partout et le retour en arrière est inconcevable tout simplement. De plus les categories jeunes et chômeurs sont parfois plus aisées que des salariés plus très jeunes avec des charges importantes. Internet c'est de la modernité, pas avec des conditionnements d'esprit archaïsants.

Bon courage !

awwait and see

On ne peut, comme vous, - à juste titre - critiquer la présence généralisée des barons des industries (d'armemement entre autres) et de leurs filiales liées au monde publicitaire dans la presse française et proposer un site avec de la publicité. Bravo donc pour proposer un site sans publicité.
Maintenant, y-aura-t-il transparence de votre budget et tendrez-vous à viabiliser ce site avec les seuls abonnements des e-lecteurs ?
Tiendrez-vous informés l'abonné de la progression des abonnés et économique du site, périodiquement ?
Les futurs investisseurs privés de ce site montreront-ils patte blanche aux e-lecteurs, et comment ?
Quel type de pacte établirez-vous avec ces investisseurs ? Comment seront-ils rémunérés ?
Un doute, pour finir : comment accorder confiance à ce M. Plenel que nous avons vu maintes et maintes fois se plaindre aux côtés de Alain Minc himself , allant jusqu'à demander l'interdiction de tel livre d'enquête ? Quelles sont ses nouvelles garanties ?
Enfin, une remarque : 9 euros me semble correct, au vu d'un budget classique de lecteur de la presse quotidienne, qui est d'au moins 50 euros par mois.

Beaucoup de questions. Nous y répondrons, bien sûr, de manière détaillée, mais déjà quelques éléments:
- la meilleure garantie de l'indépendance d'un journal, ou d'un site web, c'est son lectorat, son public, le nombre de ses e-lecteurs. Nous les souhaitons nombreux mais aussi mobilisés, attachés à ce futur site MediaPart dont ils vont devenir les membres-adhérents et les collaborateurs.
- c'est la raison d'être de ce pré-site: engager le dialogue, expliciter notre projet, l'aménager selon vos contributions et vous convaincre d'adhérer dès maintenant. Dès maintenant pour être pleinement en mesure de donner à ce projet toute l'ampleur que nous souhaitons. Sans vous, pas de MediaPart: ça, c'est une évidence!
- nous présenterons nos actionnaires, le pacte conclu entre chacun. D'ores et déjà une certitude: les membres fondateurs de cette équipe et de ce projet contrôleront le capital de la société éditrice de MediaPart. C'est une première garantie d'indépendance. Elle ne sera durable que par la mobilisation et le recrutement d'adhérents.
- les relations Plenel/Minc? Edwy Plenel en a fait un livre: "Procès". Je ne peux que vous y renvoyer.
François Bonnet-MediaPart

Bon courage pour Mediapart, concept innovant qui j'espère redorera le blason du journalisme

MédiaPart... Horrible ! On dirait le nom d'un holding conseillé par Alain Minc.

Média ça va de soit, "Part" comme part de gateau; pire comme "débat participatif" : redondant comme un "Désir d'avenir" façon méthode Coué.

Et la participation, parlons en... Vous ne trouvez pas qu'il y en a un peu trop de "participation", de "con-tribution" et de "blog" qui déblogue ?

Ce qui manque, ce n'est pas des débats, ni des désirs, mais des faits d'avenir et non des défaites a venir.

Ce que je cherche, c'est un journal, un vrai, c'est a dire avant tout une REDACTION de professionnels qui enquètent, qui fouille la m... ambiante.

Pour ça, je veux bien payer, mais pour lire les bla-bla-bla plus ou moins auto-publicitaires d'internautes, nenni !

Défier vous des idées reçues sur l'Internet et des "experts" qui les professent, depuis 1985 que l'on vend en France de l'information en ligne, ils se sont toujours trompés. Rappelez vous comme ils trouvaient totalement idiot que des gens puissent taper du courrier sur des claviers de Minitel... Il parait que les claviers étaient trop petits. Maintenant les mêmes ne jurent que par l'information via les téléphones portables...

A suivre leurs conseils "participatifs", vous n'attraparez que le train qui vient juste de passer.

Amicalement
Byl

Beaucoup de choses à dire sur le projet, mais pour l'heure une seule remarque : l'impossiblité qu'ont les commentateurs (et peut-être aussi les contributeurs) de ne pouvoir renvoyer sur leur blog ou site lorsqu'ils en possèdent un.
Cette interactivité a fait l'âme et le succès du web 2,0 (c'est ainsi que l'on découvre des personnes derrière les noms) et cela n'obèrerait pas, je pense, la qualité du contenu de Mediapart. Mieux, cela peut contribuer à la qualité ; un commentaire pertinent donnant envie d'en savoir davantage sur son auteur.
Cordialement.

Un lieu de rencontres ?

Les seuls lieux de rencontres que je connaisse, François Bonnet, qui font payer leurs clients à l'entrée, sont d'une moralité assez douteuse.

Ce modèle économique continue à me sembler injustifié, pour ne pas dire injustifiable. Que le journalisme français soit dans un piètre état, je veux bien le concéder. Mais la responsabilité de cet état de fait ne doit pas incomber à ceux qui le consomment mais à ceux qui le produisent. Internet est une aire communautaire gratuite, je milite pour qu'il le reste. Je vous assure, François Bonnet, que pour m'y rencontrer, pour y débattre en ma compagnie, jamais je ne vous demanderai un seul centime...

Sachez aussi "Franade" que pour vous rencontrer je ne débourserais pas un seul centime ! Par contre je trouve légitime ce modéle economique, il est un gage de qualité encouragé à vivre s'il est performant ou à mourir s'il perd ses adhérents.

A+JLA

Débourser, entre autres, pour me rencontrer, cher jeanlouisalonso, c'est pourtant exactement ce que vous auriez eu besoin de faire pour m'apporter cette réponse si le site de MediaPart était déjà payant.

Quant à l'argument de l'abonnement comme gage de qualité, je peux vous dire qu'il ne tient pas la route: certains sites sur le Net sont totalement gratuits et d'excellente qualité quand d'autres payants (dont un pré-site qui se targue de déjà compter 35 000 adhérents) sont plus que médiocres.

Il suffirait à MediaPart de perdre son âme en choisissant la facilité et la sympathie au détriment de la qualité, d'évoluer dans un sectarisme partisan très à la mode de nos jours pour vivre et sûrement bien vivre grâce au financement de ses abonnés.

L'initiative est vraiment intéressante! Mais ce pré-site appelle quelques réserves.
Dans les conditions générales, vous retenez la cécité comme motif légitime de résiliation. L'attention est délicate, mais un esprit mesquin pourrait en conclure que pour vous, les aveugles ne surfent pas sur le net !
C'est vrai qu'ils sont peu hélas. Et pour cause, même pourvu des équipements nécessaires, l'information reste parfois hors de portée car la plupart des sites ignorent tout simplement la problématique de l’accessibilité lors de leur conception.
Le mot est laché, accessibilité!!! Organiser l'info pour que n'importe qui puisse y accéder. N'importe qui, avec ou sans yeux. Avec ou sans mains, avec ou sans windows, avec ou sans le dernier plugin media chose !
Je pense que cela fait aussi parti de votre travail, que de vous assurer que l'information de qualité que vous comptez fournir, ne soit pas déteriorée ou restreinte à un certain type d'utilisateurs à cause d'une mise en place superficielle ou désinvolte de ces nouvelles technologies.
Juste un exemple rapide:
Comment fait-on pour accéder à l'information contenu dans les vidéos si l'on est sourd? Ou, plus basiquement, si l'on est connecté de l'autre bout du monde avec une connection bas débit et un modem asmathique. Une alternative textuelle serait la bienvenue.
L'information? Oui!!
Pertinente, éclairée? Génial!
Mais accessible!!! Si un utilisateur paye, il devrait être certain de pouvoir accéder à toutes les infos du site quelque soit son équipement informatique et sa configuration biologique.
Démocratie et information!! Votre initiative est plaisante, louable et motivante, mais de dieu, donnez l'exemple!!! Et ayez la même envers le média qu'envers son contenu, pour ne pas laisser des lecteurs à la porte, quand bien même ils auraient payé.
J'espère de tout coeur que ces remarques seront prises en compte dans la version définitive. L'accessibilité est malmenée de toutes parts, si vous voulez être différents des autres, soyez le aussi à ce niveau, vous y gagneriez.

Je me permet de mettre des liens vers des sources qui pourront servir de point de départ à ceux qui s'interrogent :
http://openweb.eu.org/
http://www.w3.org/WAI/
Il y aurait beaucoup à dire sur le symbole politique que représente la volonté de tendre vers l’accessibilité numérique, mais on va faire court.

En tout cas, bonne chance.

L'initiative Médiapart me semble prometteuse. Les 9 euros d'abonnement appelle une vraie exigence de qualité en retour. Vos lecteurs et contributeurs seront vos premières et vos plus féroces critiques.
Votre projet est ambitieux et pour tout dire, relativement alléchant. Je suivrai cela de près. Bonne chance à MédiaPart.

En ce qui concerne le problème soulevé par certains commentateurs au sujet de l'abonnement percu comme trop rigide - lettre recommandée pour la résiliation - l'exemple du Irish Times en ligne pourrait éventuellement servir.

Il est en effet possible de s'y abonner pour une année, un mois, une semaine ou... 24 heures. Tout cela d'un simple clic.

Juste une suggestion...